Jacques NORMAND

 

Jacques Normand en 1900

 

 

Jacques Clary Jean NORMAND dit Jacques NORMAND

 

littérateur français

(51 rue Laffitte, Paris ancien 2e, 25 novembre 1848* – Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 28 mai 1931*)

 

Fils de Jacques Pierre NORMAND (Alençon, Orne, 18 novembre 1802 [27 brumaire an XI] ), négociant, et d’Antoinette Victoire Adeline PARANT (Paris, 28 juillet 1822 ), mariés à Paris ancien 3e le 19 février 1839*.

Epoux de Louise Valentine Geneviève AUTRAN (1859 – ap. 1931), fille de Joseph AUTRAN (Marseille, Bouches-du-Rhône, 20 juin 1813 – Marseille, 06 mars 1877), auteur dramatique.

Père de Jacqueline Antoinette Clémence Céline NORMAND (Paris 8e, 10 mars 1884* – Neuilly-sur-Seine, 15 septembre 1968) [épouse à Bouc-Bel-Air, Bouches-du-Rhône, le 03 avril 1907 comte Bérenger Axel René de CASSAIGNE DE BEAUFORT DE MIRAMON, adopté le 25 mai 1927 FITZ-JAMES, dit Bérenger de MIRAMON FITZ-JAMES (Echenoz-la-Méline, Haute-Saône, 07 mars 1875 – Neuilly-sur-Seine, 28 janvier 1952), musicographe].

 

 

Elève de l'Ecole des Chartes, reçu archiviste paléographe le 19 janvier 1875, il suit en même temps les cours de droit, se fait recevoir licencié puis s'adonne tout entier aux lettres. Il s'est fait connaître comme un écrivain élégant et spirituel, un poète aux vers alertes et imagés. Outre des fantaisies, des à-propos, des prologues, des récits en prose, on lui doit des recueils de vers : Tablettes d'un mobile (1871) ; A tire-d'aile (1878) ; les Moineaux francs (1887) ; la Muse qui trotte (1894) ; Soleil d'hiver (1897) ; les Visions sincères (1903) ; la Maison s’éclaire (1914) ; le Laurier sanglant (1917) ; des récits en prose : le Monde où nous sommes (1884) ; la Madone (1886) ; Contes à Madame (1890) ; Du triste au gai (1900) ; les Jours vécus (1910) ; En regardant la vie (1912) ; Regardons la vie (1913) ; Petites notes pendant la Grande Guerre (1918), etc. ; et des pièces de théâtre : le Troisième larron (1875) ; les Petites marmites (1878) ; Blackson père et fille (1877) ; l'Amiral (1880) ; Diana, opéra (1885) ; Musotte (1891), avec Maupassant ; les Vieux amis (1892) ; la Douceur de croire (1899) ; Monsieur et Madame Dugazon (1901) ; Théâtre de poche (1907), etc. Le 05 janvier 1892, il a été nommé chevalier de la Légion d’honneur.

En 1884, il habitait 2 rue Rembrandt à Paris 8e. Il est décédé en 1931 à quatre-vingt-deux ans, en son domicile, 48 boulevard Maillot à Neuilly-sur-Seine.

 

 

 

livrets

 

Diana, opéra-comique en 3 actes, avec Henry Régnier, musique d'Emile Paladilhe (Opéra-Comique, 23 février 1885)

 

mélodies

 

Fleurs (les), duo, musique de Jules Massenet (1894) => partition

Matin de printemps, sous le pseudonyme de Jacques Madeleine, musique de Paul Delmet (vers 1898)

Matinale, aubade, musique d’Eugène Diaz (1873)

Oiselets (les), musique de Jules Massenet (1877) => partition

Pitchounette, farandole, musique de Jules Massenet (1897) => partition

Première danse, musique de Jules Massenet (1899) => partition

Saison d’aimer (la), musique de Charles Lecocq (vers 1910)

Souhait, musique de Jules Massenet (1880) => partition

Vieilles lettres, musique de Jules Massenet (1898) => partition

 

 

 

 

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