Édouard MOUZIN

 

 

 

Pierre Nicolas MOUZIN dit Édouard MOUZIN

 

compositeur français

(Quai Saint-Pierre, Metz, 2e section, Moselle, 13 juillet 1822* – Ancy-sur-Moselle [auj. Ancy-Dornot], Moselle, 03 septembre 1894)

 

Fils naturel d’Anne Marguerite MOUZIN (Metz, 1re section, 16 mai 1803 [26 floréal an XI] Metz, 09 mars 1859), tailleuse puis costumière, fille de Pierre MOUZIN (Metz, 09 novembre 1777 – ap. 1808), employé, et de Marguerite ROGISTER (Hinckange, Moselle, 30 juin 1778 – Metz, 12 octobre 1864).

Epouse à Metz le 14 mars 1854* Anne Emilie GUGNON (Metz, 3e section, 08 avril 1829 – Ancy-sur-Moselle, 1910), maîtresse de pension, fille de Louis Zéphirin GUGNON (Metz, 5e section, 26 août 1798 – Metz, 02 mai 1865), chaudronnier, et de Barbe THOMAS DIT COLLIGNON THOMAS (Jury, Moselle, 06 janvier 1801 – Metz, 12 février 1871) ; nièce de Laurent Charles MARÉCHAL (Metz, 5e section, 27 janvier 1801 – Bar-le-Duc, Meuse, 17 janvier 1887), artiste peintre.

Parents de Louise Marguerite Cécile MOUZIN (Metz, 22 novembre 1854* – Paris 9e, 19 décembre 1943*) [épouse à Paris 10e le 12 décembre 1881* Marie Paul Toussaint BARTHELEMY (Nancy, Meurthe-et-Moselle, 11 décembre 1850 – Paris 10e, 19 juin 1906*), docteur en médecine] ; et d’Alfred Édouard MOUZIN (Metz, 24 mai 1856* – Congo français, 31 juillet 1892), chef de poste au Congo.

 

 

Il fut nommé professeur-adjoint à l’Ecole municipale de musique (succursale du Conservatoire de Paris), professeur titulaire du 01 janvier 1844 au 01 avril 1854, puis directeur de cette école du 01 avril 1854 jusqu’en 1871, après la mort de Desvignes. Il dirigea la Société philharmonique de Metz de 1844 à 1849, la Société des Concerts de 1849 à 1851, la Société dite l’Union des Arts de 1851 à 1853, fonda la Société l’Orphéon en 1854 et la dirigea jusqu’en 1863. Malgré ces occupations incessantes et mul­tiples, Mouzin trouvait encore le temps de se livrer à la composition et d’écrire des ouvrages d’enseignement. Il était membre de l’Académie de Metz depuis 1857. Le 12 septembre 1871, ayant quitté sa ville natale après l’annexion de l’Alsace-Lorraine, il remplaça Tariot comme professeur de solfège au Conservatoire de Paris. Il fut nommé à ce titre chevalier de la Légion d’honneur le 05 août 1886. Il prit sa retraite le 01 janvier 1894. On lui doit un opéra‑comique (les Deux Valises, 1866), une symphonie (le Passé), des cantates (Spartacus ; Sébastopol ; Metz, armée d’Orient ; Rémilly ; les Eaux de Metz ; Hommage à la mémoire d’Halévy), messes, motets, chœurs, ainsi qu’une Petite grammaire musicale (1864).

En 1881, il habitait 154 boulevard Magenta à Paris 10e ; en 1886, 28 boulevard Pereire à Paris 17e. Il est décédé en 1894 à soixante-douze ans.

 

=> Petite grammaire musicale d'Edouard Mouzin (1864) : partie du maître ; partie de l'élève ; solfège gradué

=> Deuxième Esquisse historique sur l'Ecole de musique de Metz, par Edouard Mouzin (1864)

 

 

 

œuvres lyriques

 

les Deux Valises, opéra-comique en 1 acte (Théâtre de Metz, 23 février 1866)

Michel-Ange, opéra en 1 acte, inédit

 

mélodies

 

6 romances (1850)

 

 

 

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