Victorine MOREAU

 

Victorine Moreau [BNF]

 

 

Victorine MOREAU

 

soprano français

(Dammartin-en-Goële, Seine-et-Marne, 02 mai 1837* 1918)

 

Fille d'Antoine MOREAU (1792 –), cultivateur, et de Victoire LEDUC (1802 –).

 

 

Au Conservatoire de Paris, elle obtint un 3e accessit de chant en 1856. Engagée au Théâtre-Lyrique en 1857, elle y chanta jusqu’en 1863. Elle chanta ensuite notamment à Marseille (1864), à la Monnaie de Bruxelles (1865-1867) [elle y chanta les premières de la Statue (Margyane) de Reyer le 20 mars 1865 ; de Roland à Roncevaux (Saïda) de Mermet le 11 mai 1865 ; de l’Africaine (Inès) de Meyerbeer le 30 novembre 1865 ; de Mignon (Philine) de Thomas le 29 mars 1867], puis à Lyon (1868-1869) en tant que chanteuse légère de grand opéra. En juin 1870, elle fut engagée comme première chanteuse légère à Anvers.

 

 

Elle ne doit pas être confondue avec Berthe Victorine MOREAU (Saint-Georges-de-Didonne, Charente-Inférieure [auj. Charente-Maritime], 14 avril 1868* –), artiste lyrique [épouse à Royan, Charente-Inférieure [auj. Charente-Maritime], le 05 avril 1900* (divorce le 27 novembre 1913) Pierre Paul Lucien RIVES (Alos, Ariège, 24 juin 1866 – Niaux, Ariège, 26 septembre 1938), professeur de musique et chef d'orchestre].

 

 

 

Sa carrière au Théâtre-Lyrique

 

Elle y débuta le 26 mai 1857 en créant les Nuits d’Espagne (Carmen) de Théophile Semet.

 

Elle y créa le 03 octobre 1857 Maître Griffard (Isabelle) de Léo Delibes ; le 30 décembre 1857 la Demoiselle d'honneur (Elisabeth, reine d'Espagne) de Théophile Semet ; le 16 avril 1858 Don Almanzor de Renaud de Vilbac ; le 23 mars 1860 Gil-Blas (Perrette) de Théophile Semet ; le 17 juin 1860 Maître Palma (Marta) de Mlle Rivay ; le 08 février 1861 Madame Grégoire (Gabrielle Dassonvilliers) de Louis Clapisson ; le 08 mai 1861 Au travers du mur (Blanche) du prince Poniatowski ; le 15 mai 1861 le Buisson vert de Léon Gastinel ; le 19 novembre 1861 la Nuit aux gondoles de Prosper Pascal ; le 18 mars 1862 la Chatte merveilleuse (Alison) d’Albert Grisar ; le 30 octobre 1862 Hymne à la musique de Charles Gounod ; le 07 janvier 1863 Ondine de Théodore Semet.

 

Elle y chanta l'Enlèvement au sérail (1859) ; Si j’étais roi ! (Néméa, 1863).

 

 

 

 

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