Victor-Émile MICHELET
Victor Émile Joseph MICHELET dit Victor-Émile MICHELET
littérateur français
(Nantes, Loire-Atlantique, 01 décembre 1861* – Paris 6e, 12 janvier 1938*)
Fils de Victor Alfred Fénelon MICHELET (1832 –), receveur des douanes, et de Marie Emilie LEGRAND (1838 –).
Epoux de Julie Augustine GYÉ-JACQUOT (– ap. 1938).
De la rédaction de la « Jeune France », dont il fut secrétaire de 1884 à 1888, il passa en même temps à celle de la « Grande Revue de Paris et de Saint-Pétersbourg » (1888-1889), puis dirigea la revue « Psyché » (1890-1891) et l' « Humanité nouvelle » (1899-1903), et collabora à diverses publications d'hermétisme. En librairie, il a donné : l'Ésotérisme dans l'art (1890) ; Contes surhumains (1900) ; Contes aventureux (1900), que couronna l'Académie française, et des poèmes : la Porte d'or (1902), qui obtinrent le prix Sully Prudhomme l'année de sa fondation ; l’Espoir merveilleux (1908) ; des études : l’Amour et la magie (1909) ; Figures d’évocateurs (1913). Au théâtre, E. Michelet a donné : le Pèlerin d'amour, un acte en vers, représenté à l'Odéon en 1903 ; Florizel et Perdita, drame lyrique en quatre actes, imité de The Winter's Tale (le Conte d'hiver) de William Shakespeare, musique d'Alfred Rabuteau (1904) ; la Possédée, tragédie en deux actes (1914). A ces œuvres, il faut ajouter les Portes d'airain (1920), le Tombeau d'Hélène (1926), la Poésie symboliste (1927), le Secret de la chevalerie (1928), Introduction à la vie ardente (1931), Théâtre (1932), Promenades au jardin des esprits et des formes (1934), Deux Poèmes télépathiques (1936), les Compagnons de la hiérophanie (1938), souvenirs sur le mouvement hermétiste à la fin du XIXe siècle. Le 29 janvier 1937, il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur.
En 1937, il habitait 26 rue Monsieur-le-Prince à Paris 6e, où il est décédé en 1938 à soixante-seize ans.
livrets
Florizel et Perdita, drame lyrique en 4 actes, musique d'Alfred Rabuteau (1904) |