Jules de MARTHOLD
Jules Adolphe DUFOUR dit Jules de MARTHOLD
littérateur français
(Paris ancien 11e, 24 janvier 1842* – Paris 18e, 03 mai 1927*)
Fils d'Adolphe Hippolyte DUFOUR (– av. 1893) et de Madeleine Stéphanie SCHMITZ (– av. 1893).
Epouse à Paris 18e le 22 novembre 1893* Marie Louise Isabelle VERDEAU (Le Bouscat, Gironde, 04 mars 1865 – Paris 18e, 18 février 1929*).
Il a écrit des romans et des ouvrages de critique, donné des éditions érudites de vieux auteurs, des pièces de théâtre, et fait des conférences. Nous citerons : Contes sur la branche (1881) ; Mémorandum du siège de Paris (1884) ; Casse-noisettes, nouvelles (1885) ; l’Œuvre de Moisselles (1886) ; Histoire populaire de la lithographie (1898) ; Daniel Vierge, sa vie, son œuvre (1906) ; le Jargon de François Villon (1895) ; des éditions de Villon, des Cent Nouvelles nouvelles, des Mémoires d'Ida Saint-Elm, de Gaspard de la Nuit, de l'Âne d'or d'Apulée, etc. Au théâtre, ses principales œuvres sont : Un Soir d'orage, un acte lyrique, musique d'Olivier Métra (1874) ; les Faux Dieux, drame en cinq actes d'après le Danois Adam Œhlenschlœger (1879) ; les Amants de Ferrare, drame en cinq actes (1880) ; Pascal Fargeau, un acte (1881) ; Caïn, drame en cinq actes (1885) ; Neiges d'antan, comédie en un acte en prose, inspirée de Villon (1888) ; le Juge d'instruction, cinq actes (1888) ; Esther à Saint-Cyr, un acte en vers (1889) ; l'Ogre, cinq actes (1890) ; le Dernier, comédie en trois actes (1896) ; le Coupable, d'après le roman de Coppée, cinq actes (1898) ; la Farce du borgne aveuglé, un acte en vers (1899) ; Eline de Rouen, drame en cinq actes représenté au théâtre des Arts de Rouen (1905) ; etc. A quoi il faut ajouter le Théâtre des Dames, comprenant seize comédies de salon ne comportant que des rôles féminins (1884). Jules de Marthold a collaboré à quelques journaux et revues : la Plume, la Nouvelle Revue internationale, l'Estampe, l'Etranger, etc.
En 1893, il habitait 34 boulevard de Clichy à Paris 18e, où il est décédé en 1927 à quatre-vingt-cinq ans.
livrets
Un soir d'orage, opérette en 1 acte, musique d’Olivier Métra (Folies-Bergère, 21 avril 1874) Retour de bal, proverbe mimé en 1 acte, avec Paul Eudel, musique d’Adolphe David (salle d’Harcourt, 25 janvier 1893 ; Gaîté, 07 février 1893) => livret Giboulées de cœur ou le Triomphe de l’autorité, ombres animées en 1 acte, avec Paul Eudel, musique de Félix Desgranges (Olympia, 01 mai 1894) => livret les Bras de Vénus, pantomime en 1 acte, musique d'Esteban Marti (Concert Lisbonne, 18 novembre 1894)
mélodies
Chemineau, musique d’Aimé Lachaume (1909) => partition |