François MARIO
François Mario lors de la création de Macbeth (Malcom)
François MARIO
ténor français
(– ap. 1928)
D'abord lauréat du concours de ténors de la revue Musica, il chanta notamment à l'Opéra-Comique (débuts en 1910), et au Théâtre Lyrique de la Gaîté.
En 1922, il habitait 54 boulevard Beaumarchais à Paris 11e.
Sa carrière à l'Opéra-Comique
Il y débuta le 16 septembre 1910 dans la Bohème (Rodolphe).
Il y créa le 30 novembre 1910 Macbeth (Malcolm) d'Ernest Bloch ; le 26 avril 1911 la Jota (le Chanteur de coplas) de Raoul Laparra.
Il a participa à la première le 29 février 1912 des Fugitifs (Jean Bérard) d'André Fijan.
Il y chanta Carmen (don José) ; Cavalleria rusticana (Torrido) ; Madame Butterfly (Pinkerton) ; la Navarraise (Araquil) ; Paillasse (Canio) ; la Tosca (Mario Cavaradossi) ; l'Ancêtre (Tebaldo). |
François Mario en 1912
A l’Opéra-Comique : Après MM. Mézy et Gilles, M. Albert Carré vient de faire débuter, dans la Vie de bohème, M. Mario, un jeune ténor à la voix agréable qui sort de l’école de M. Jean de Reszké. Ce même soir, Mlle Vauthrin chantait pour la première fois le rôle de Mimi et s’y est montrée délicate et sensible. (le Ménestrel, 24 septembre 1910)
Théâtre Municipal de Cherbourg : Faust. Comme aux deux précédentes représentations, Faust a fait salle comble, grâce à la promesse d'une interprétation réellement exceptionnelle, promesse qui s'est réalisée à la satisfaction du public. Mlle Bianchini, qui nous apparut sous les traits de Marguerite, est une artiste fort distinguée que nous avions déjà eu le plaisir d'entendre au Foyer du Grand Balcon. Les Cherbourgeois purent apprécier plus complètement le beau talent de cette cantatrice, dont la voix, d'une qualité égale dans toute son étendue est d'une sonorité particulière et admirable. Elle dut bisser le grand air « Anges purs ». Mlle Bayle, fut exquise dans le rôle de Siebel ; après avoir valeureusement assumé celui de Marguerite. La fraîcheur de sa voix, l'art consommé avec lequel elle la prodigue, ont tellement séduit l'auditoire que la jeune artiste a été l'objet, au 3e acte, d'une véritable ovation. Jamais une première chanteuse d'opérette ne donna plus de satisfaction ni ne réunit un tel ensemble de qualités. Mme Ristoret — la perle des duègnes, fut une plaisante dame Marthe. Le ténor Mario, de l'Opéra-Comique, appartient à une catégorie de chanteurs que nous voudrions entendre souvent sur notre scène. Sa voix, peut-être plus apte à clamer les œuvres véristes qu'à détailler et nuancer les délicieuses mélodies du grand Gounod, est puissante et chaude ; elle fit merveille. Il nous est agréable de constater le nouveau et très grand succès de notre baryton M. Didès, qui fut acclamé et rappelé par une salle trépignant d'enthousiasme. C'est dans une œuvre telle que Faust, au milieu d'interprètes de choix, qu'un chanteur manifeste pleinement ses moyens vocaux. M. Didès campa supérieurement le personnage de Valentin et le public exigea une deuxième audition de l' « Invocation ». M. Marvini, la basse, est un vieil artiste auquel le public a fait bon accueil. L'orchestre, conduit par M. Jenoc, fut digne d'éloge. En résumé, excellente soirée, l'une des meilleures de la direction Payerne. (Cherbourg-Eclair, 23 février 1924)
Concert aux Tuileries, cet après-midi à 15h. Harmonie des chemins de fer de l'Etat (M. Michel), avec le concours de Mlle Niéras, de la Gaîté ; de M. Cambon, baryton, de l'Opéra, et de M. Mario, ténor, de l'Opéra-Comique. Au programme : œuvres de Massenet, Reyer, G. Charpentier, Verdi, Weber, Offenbach, Mascagni, A. Thomas, Bruneau, etc. (le Petit Parisien, 14 octobre 1928)
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Concert avec François Mario et Jane Vaultier à Cherbourg le 13 avril 1928
publicité de 1912 pour la marque Idéal, présentant des disques de François Mario
Discographie
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Air "Fantaisie aux divins mensonges" extrait de l'acte I de Lakmé de Delibes François Mario (Gérald) et Orchestre Idéal saphir 90 tours n° 6263, enr. 1912 (disque incomplet)
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Romance "J'ignore son nom" extrait de l'acte I de Si j'étais roi d'Adam François Mario (Zéphoris) et Orchestre Idéal saphir 90 tours n° 6414, enr. 1912 (disque incomplet)
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