Isidore-Édouard LEGOUIX

 

 

 

 

Isidore-Édouard LEGOUIX

 

compositeur français

(Paris ancien 3e, 01 avril 1834* – Boulogne-sur-Seine [auj. Boulogne-Billancourt], Seine [auj. Hauts-de-Seine], 15 septembre 1916*)

  

Fils aîné d’Onésime Philémon LEGOUIX (Gouville-sur-Mer, Manche, 20 avril 1809 – Paris 2e, 24 novembre 1867*), éditeur et libraire musical [fils de Nicolas LE GOUIX (1763 – Gouville-sur-Mer, 09 mars 1824*), cultivateur], et de Colombe Victoire DAUBRÉE (Gouville-sur-Mer, 15 mai 1809 – Paris 2e, 14 octobre 1874*), mariés à Gouville-sur-Mer le 24 mars 1831*.

Frère de Gustave Célestin LEGOUIX (Paris ancien 3e, 29 février 1844* – Montfermeil, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 24 août 1916), libraire musical ; père de Robert LEGOUIX (Paris 9e, 10 décembre 1889* – Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 30 mai 1955), libraire musical.

Epouse à Boulogne-sur-Seine le 08 mai 1900* Aurélie Élisabeth GRÉGOIRE (La Chapelle, Seine [auj. dans Paris], 28 février 1844* – ap. 1916).

 

 

Son père tenait une librairie musicale, reprise par son frère Gustave, dont a hérité son fils Robert. Il entra au Conservatoire, où il suivit les leçons de Henri Reber et d'Ambroise Thomas, où il obtint en solfège : un accessit en 1848, un second prix en 1849, puis un premier prix en 1850 ; un premier prix d’harmonie en 1855 et un 2e accessit de contrepoint et fugue en 1856. Legouix, après avoir obtenu, en 1860, une mention honorable au concours pour le grand prix de Rome avec la cantate Ivan IV, a fait représenter sur divers théâtres un certain nombre de pièces légères. On lui doit également des romances et des mélodies, ainsi que des morceaux pour piano sous le nom d'Edouard Daubrée. Il fut nommé chevalier de la Légion d’honneur.

En 1900, il habitait 27 boulevard Poissonnière à Paris 2e. Il est décédé en 1916 à quatre-vingt-deux ans, en son domicile, 58 Grande rue à Boulogne-sur-Seine.

 

 

 

œuvres lyriques

 

Un Othello, opérette-bouffe en 1 acte, livret de Charles Nuitter et Alexandre Beaumont (Théâtre des Champs-Elysées, 19 juin 1863, avec Mme Victoria (Julie), MM. Bourgoin (Mardochée), Georges (Baltazard)) => partition

le Lion de Saint-Marc, opéra bouffe en 1 acte, livret de Charles Nuitter et Alexandre Beaumont (création pour l'inauguration du théâtre Saint-Germain (devenu théâtre Cluny), 24 novembre 1864, avec Mmes Delmary (Beppa), Luce (Béatrice), MM. Marchand (Horatio Donabella), Luce (Starbini), Rosambeau (Farfarello), Burier (Timoteo Donabella)) => partition

Ma fille, opérette en 1 acte, livret d’Alexis Bouvier (Délassements-Comiques, 20 mars 1866)

Malbrough s’en va-t-en guerre, opéra bouffe en 4 actes, livret de Paul Siraudin et William Busnach, musique avec Georges Bizet, Léo Delibes et Emile Jonas (Athénée, 15 décembre 1867)

le Vengeur, opéra bouffe en 1 acte, livret de Charles Nuitter et Alexandre Beaumont (Athénée, 20 novembre 1868, avec Mme Van-Ghel (Elvire), MM. Léonce (Cotignac), Luce (Mosquito), Lorentz (Gonfalez)) => partition

"On a remarqué l'air d'Elvire : Je suis Espagnol, et les couplets : Voilà l’vengeur, mesdames, voilà l’vengeur, et un nocturne à deux voix. On voit que ce vengeur n'est pas bien redoutable." (Félix Clément, Dictionnaire des opéras, 1869)

Deux portières pour un cordon, pochade musicale en 1 acte, livret de Lucian [Hippolyte Lefebvre], musique d’Alcindor [pseudonyme regroupant Legouix, Hervé, Charles Lecocq et Georges Maurice] (Théâtre du Palais-Royal, 19 mars 1869, avec MM. Luguet (Mme Chalumeau), Lacombe (Olympe Merluchet), Lassouche (Philoctète)) => partition

l’Ours et l’amateur des jardins, bouffonnerie musicale en 1 acte, livret de William Busnach et Auguste Maquet (Bouffes-Parisiens, 01 septembre 1869, avec Mmes Bonelli (Athénaïs), Dalbert (Marmotte), MM. Désiré (Courbouillon), Poirier (Moutardier), Victor (Annibal), Vautier fils (l'Ours)) => partition

"Cette bluette ne se recommande que par son excentricité. Un jeune sculpteur fait poser un ours du Jardin des plantes pour un groupe dont le sujet est la fable de La Fontaine. Cet ours fait son entrée dans un intérieur bourgeois où se débattent diverses affaires matrimoniales. On croit à une farce du prétendu qui aurait trouvé plaisant de s'affubler de la peau de l'animal. De là quiproquos et effroi général lorsqu'on découvre qu'on a affaire à une bête féroce. La musique a passé inaperçue. On n'a remarqué que la chanson des crêpes et un air de chasse." (Félix Clément, Dictionnaire des opéras, supplément, 1872)

les Dernières grisettes, opéra bouffe en 3 actes, livret de Nuitter et Alexandre Beaumont (Fantaisies-Parisiennes à Bruxelles, 12 décembre 1874, avec Mmes Massue, Howey, Laurent, MM. Verdellet, Ginet)

"La musique a été goûtée, et quoique cet ouvrage n'ait pas obtenu un grand succès, néanmoins plusieurs morceaux ont été bissés en raison de l'extravagance du sujet, entre autres un chœur d'emballeurs ! l'incohérence des idées, les coq-à-l'âne semblent être les éléments de ce genre de littérature. Des modistes de Paris transportées dans le palais d'un monarque d'Asie, l'une d'elles montant sur le trône, puis épousant un photographe, tout cela n'est pas très lyrique." (Félix Clément, Dictionnaire des opéras, supplément, 1876)

le Mariage d’une étoile, opérette en 1 acte, livret d’Eugène Grangé et Victor Bernard (Bouffes-Parisiens, 01 avril 1876, avec Mmes Paola Marié (Jeannette), Lefort (Géraldine), Solé (Rosalie), MM. Pescheux (Castelotte), Scipion (Beautendon), Durand (Ramonenq), Vinchon (Loustalot)) => partition

"Cette étoile est une diva de café-concert qui perd et recouvre son la, et autour de laquelle se démène une bande d'Auvergnats, ses parents, charbonniers et charbonnières." (Félix Clément, Dictionnaire des opéras, supplément, 1876)

Madame Clara (somnambule), folie musicale en 1 acte, livret d’Albert Vanloo et Eugène Leterrier (Théâtre du Palais-Royal, 15 mars 1877)

Quinolette, opérette en 1 acte, livret de Paul Nac (publié dans le Magasin des Demoiselles, 1877) => partition

la Clef d’argent, opéra-comique en 1 acte, livret d’Alexandre Beaumont (publié dans le Magasin des Demoiselles, 1877) => partition

Une nouvelle Cendrillon, opérette-bouffe en 1 acte, livret d’Eugène Adenis (1885) => partition

la Fée aux genêts, opéra-comique en 1 acte, livret d’Eugène Adenis (1909)

The Crimson scarf, opéra-comique anglais en 1 acte, livret d’Henry B. Farnie

 

mélodies

 

Galants propos, chanson, paroles d’A. Varet

Marchands de chansons (les), scène, paroles d’Alexandre Beaumont (Nouveautés, par Mlle J. Darcourt (Mélie) et M. Berthelier (Serpolet)) => partition

 

 

    

 

Galants propos

(par. A. Varet / mus. I.-E. Legouix)

 

 

 

 

 

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