Albert LAMBERT

Albert Lambert dans Pour la Couronne à l'Odéon, photo atelier Nadar [BNF]

Albert Léon LAMBERT dit Albert LAMBERT père

acteur français

(78 rue du Ruissel, Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 23 février 1847* – La Bouille, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 01 août 1918)

Fils de Louis Joseph LAMBERT (Rouen, 25 février 1810 – Rouen, 11 octobre 1876), employé à l'octroi, et de Madeleine Geneviève GRANDPIERRE (Rouen, 06 février 1814 – Rouen, 06 octobre 1891), journalière, mariés à Rouen le 04 mai 1833*.

Epouse à Rouen le 14 juin 1870* Marie Olympe LAURENT (Rouen, 05 novembre 1846 – Paris 16e, 17 septembre 1913*), modiste, fille naturelle de Florentine Joseph LAURENT.

Parents d'Albert Raphaël LAMBERT dit Albert LAMBERT fils (78 rue du Ruissel, Rouen, 31 décembre 1865* – 4 rue de la Bienfaisance, Paris 8e, 01 mars 1941*), acteur de la Comédie-Française.

Il fut élève de l'école des frères jusqu'à onze ans, puis continua seul ses études. Poète de bonne heure, il écrivit en vers dès qu'il en entendit réciter sur les bancs de l'école. D'abord sculpteur, il se fit connaître au concert par de nombreuses chansons et poésies : le Buis volé, Ivre-mort, le Vin du père, le Pain du Laboureur, le Désir d'une Rose, Berceaux, Lauriers, la Dernière Feuille, les Fossettes, etc. Il débuta comme acteur en 1867, d’abord en province, puis parut à Paris, où il fut successivement engagé à l'Ambigu (1873), aux Menus-Plaisirs, au théâtre des Nations, au Troisième Théâtre-Français, et fit des tournées en province et à l'étranger. En 1880, il fut attaché à l’Odéon, pour jouer le répertoire, et a créé de nombreux rôles avec un réel talent. Il a fait représenter au théâtre quelques pièces en un acte et des opérettes.

En 1897, il habitait 48 rue Monsieur-le-Prince à Paris 6e. Il est décédé en 1918 à soixante-et-onze ans.