Gaston JOLLIVET
Gaston Jollivet en 1901
Adolphe Louis Gaston JOLLIVET dit Gaston JOLLIVET
journaliste français
(941 rue Le Peletier, Paris ancien 2e, 18 octobre 1842* – Paris 8e, 13 octobre 1927*)
Fils de Thomas Marie Adolphe JOLLIVET (Rennes, Ille-et-Vilaine, 19 avril 1799 [30 germinal an VII] – Paris ancien 1er, 24 février 1848*), avocat, député de Rennes, et de Louise Hyacinthe Marie PIARD DESHAYS (Redon, Ille-et-Vilaine, 22 juin 1805 [3 messidor an XIII] – ap. 1879), mariés à Paris ancien 10e le 07 décembre 1837*.
Epouse à Paris 2e le 23 juin 1879* Henriette Mathilde Joséphine de VENOGE (Épernay, Marne, 10 décembre 1851 – ap. 1927), fille de Gaëtan Joseph Henri de VENOGE (Milan, Italie, 28 décembre 1814 – Épernay, 03 septembre 1886), négociant, et de Marie Mathilde TIFFOINET (Épernay, 30 décembre 1822 – Paris 9e, 24 juin 1891*).
Son père, député de Rennes de 1830 à 1848, fut tué sur la place de la Concorde en voulant sauver la vie d'un garde municipal poursuivi. Gaston Jollivet a collaboré au Figaro, au Gaulois, à l’Eclair, soit sous son nom, soit sous le pseudonyme de BIXIOU. On lui doit : Plutus, comédie en deux actes et en vers, avec Albert Millaud (Vaudeville, 1874) ; Entre nous, revue intime en trois actes, avec Philippe de Massa (Paris, Cercle de l’Union artistique, 09 mai 1878) ; Nos petits grands hommes, recueil de vers (1884) ; Plutus, opéra-comique, avec A. Millaud (1886) ; la Briguedondaine, revue en trois actes et cinq tableaux, avec Paul Ferrier, Charles Clairville et Ernest Depré (Palais-Royal, 07 septembre 1886) ; l'Art de vivre, sous le pseudonyme de FONTENEILLE (1888) ; l’Escrime et le Duel, avec Camille Prévost (1891) ; Ya vas lioubliou ou l’Hôtel franco-russe, à-propos en 1 acte mêlé de chant, avec Philippe de Massa et de Sauvigny (Variétés, 12 novembre 1893) ; la Revue quand même, revue en 3 actes avec de Massa, J. Normand, Ricard et de Sauvigny (Cercle de l'Union, 09 juin 1894) ; l’Epopée de Verdun (1916) ; le Colonel Driant (1918) ; la Délivrance (1918-1919). Brillant journaliste, il a écrit dans sa vieillesse de vivants Souvenirs de la vie de plaisirs sous le second Empire (1927) et Souvenirs d’un Parisien (1928).
En 1879, il habitait 16 rue Moncey à Paris 9e ; en 1897, 13 rue Saint-Florentin à Paris 8e ; en 1924, 11 rue de Madrid à Paris 8e, où il est décédé en 1927 à quatre-vingt-quatre ans.
livrets
Suivez-moi, Tricoche, opérette en 1 acte, musique d'Armand Gouzien (Monaco, janvier 1875) Plutus, opéra-comique en 3 actes, avec Albert Millaud, d'après leur comédie, musique de Charles Lecocq (Opéra-Comique, 31 mars 1886) |