ISMAËL
Ismaël dans la Tzigane (Matthias) à la Renaissance en 1877, photo atelier Nadar [BNF]
Jean Vital JAMMES dit ISMAËL
baryton français
(Le Passage, Lot-et-Garonne, 28 avril 1825* – Marseille, Bouches-du-Rhône, 13 juin 1893*)
Fils d’Antoine JAMMES (Courtade, Foulayronnes, Lot-et-Garonne, 15 juillet 1800 – ap. 1852), tailleur d’habits [fils de Mathieu JAMMES (Saint-Romain-le-Noble, Lot-et-Garonne, 02 décembre 1772 –), cultivateur], et de Marguerite ANDRIEU (Monbusq, Passage-d'Agen, Lot-et-Garonne, 01 mai 1798 – Bordeaux, Gironde, 26 février 1851*), mariés à Passage-d'Agen le 12 février 1824.
Epouse 1. à La Guillotière [auj. dans Lyon] le 24 janvier 1852* (divorce à Marseille, le 30 mars 1885*) Alceste Anastasie Hortense CŒURIOT (Amsterdam, Hollande, 04 octobre 1823 – Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 16 avril 1893*), mezzo-soprano français [fille de Paul Joseph CŒURIOT, ténor, et de Victoire Marie Françoise LESTAGE, artiste lyrique].
Epouse 2. à Marseille le 18 avril 1885* Rose Françoise Marie GARCIN dite Marie ISMAËL-GARCIN (Marseille, 04 avril 1858* – Marseille, 06 décembre 1946), soprano [fille de Louis François GARCIN et de Charlotte Rose GIRARD].
Issu d’une pauvre famille d’ouvriers israélites, il ne reçut aucune instruction. A seize ans, il quitta Agen, et, comme il ne possédait rien, il se mit à chanter dans les rues pour ne pas mourir de faim. Arrivé à Nantes, il fut engagé comme choriste au Grand-Théâtre. Un jour, le baryton de la troupe s'étant trouvé subitement indisposé, il chanta, au pied levé, le rôle de Max, dans le Chalet d’Adam. Ismaël avait une voix fort belle ; mais, par malheur, il ignorait les éléments mêmes de la musique. S'étant rendu à Paris, il essaya, sans succès, de se faire admettre au Conservatoire. Loin de désespérer de l'avenir, il se mit avec une ardeur passionnée au travail. Il apprit à lire et à écrire, se fit initier par un artiste aux éléments de l'art musical, et fut bientôt en état de déchiffrer une partition. Après avoir chanté en Belgique, il fut attaché successivement aux théâtres d'Orléans, d'Amiens, de Saint-Etienne, de Bordeaux, de Rouen, de Lyon, de Marseille. Sa belle voix de baryton avait pris tout son développement, et il avait acquis les qualités d'un bon comédien, lorsqu'en 1863 Léon Carvalho l'appela à faire partie de la troupe du Théâtre-Lyrique. Il débuta lors de la création des Pêcheurs de perles (Zurga) de Bizet. Rigoletto le mit tout à fait en faveur peu de temps après. Alors commença pour Ismaël une série brillante de succès. Ses créations dans Cardillac, la Fiancée d'Abydos, les Joyeuses Commères de Windsor, Mireille (Ourrias), Macbeth et quelques autres rôles, firent ressortir à la fois l'ampleur et la souplesse de son talent. En 1868, Carvalho ayant fait de mauvaises affaires, Ismaël quitta le Théâtre-Lyrique. En 1871, il fut engagé à l'Opéra-Comique ; le Roi l'a dit, le Florentin, Gille et Gilottin, Fantasio, qu'il y créa, accrurent encore sa réputation. Par malheur, il fut atteint bientôt d'une affection du larynx ; sa voix s'altéra, et il dut renoncer au théâtre. Nommé par arrêté du 31 janvier 1874 professeur de déclamation lyrique au Conservatoire à effet du 1er février 1874 pour succéder à Obin, il forma de bons élèves. A la suite d'un incident peu connu, il fut révoqué de ses fonctions de professeur, le 23 décembre 1876, et ce fut sans succès qu'à diverses reprises il demanda au ministre de l'instruction publique de faire une enquête sur les faits qui avaient provoqué sa destitution. En août 1876, il avait quitté l'Opéra-Comique. Il s’est ensuite produit au théâtre de la Renaissance, où il a créé le 30 octobre 1877 la Tzigane (Matthias) de Johann Strauss [version française d'après la Chauve-Souris par Alfred Delacour et Victor Wilder] ; le 28 octobre 1879 la Jolie Persane (Broudoudour) de Charles Lecocq ; le 07 janvier 1880 les Voltigeurs de la 32ème (le Marquis) de Robert Planquette. Le 08 février 1879, il avait créé au Théâtre de Monte-Carlo le Chevalier Gaston (le Marquis de Cerny) de Planquette.
Sa première femme s'est fait un nom comme cantatrice sur les scènes de province sous le pseudonyme même de son mari. Après son second mariage, Ismaël voulut empêcher judiciairement sa première femme de continuer à chanter sous son pseudonyme ; mais le jugement intervenu le débouta de cette prétention, et autorisa la première Mme Ismaël à conserver le nom artistique sous lequel elle était connue.
Il est décédé en 1893 à soixante-huit ans, en son domicile, chemin du Roucas Blanc à Marseille.
Sa carrière au Théâtre-Lyrique
Il y débuta le 30 septembre 1863 en créant les Pêcheurs de perles (Zurga) de Georges Bizet.
Il y créa le 19 mars 1864 Mireille (Ourrias) de Charles Gounod ; le 26 janvier 1865 l'Aventurier (Quirino) du prince Poniatowski ; le 30 décembre 1865 la Fiancée d'Abydos (Giaffir) d'Adrien Barthe ; le 11 décembre 1867 Cardillac (Cardillac) de Lucien Dautresme.
Il y participa à la première le 24 décembre 1863 de Rigoletto (Rigoletto) de Giuseppe Verdi [version française d'Edouard Duprez] ; le 09 septembre 1864 de Don Pasquale (Don Pasquale) de Gaetano Donizetti [version française de Vaez et Royer] ; le 21 avril 1865 de Macbeth (Macbeth) de Giuseppe Verdi [version française de Nuitter et Beaumont] ; le 25 mai 1866 des Joyeuses Commères de Windsor (Falstaff) d'Otto Nicolai [version française de Jules Barbier].
Il y chanta le Médecin malgré lui (Sganarelle, 28 septembre 1866) ; Faust (Valentin, 01 novembre 1866). |
Sa carrière à l'Opéra-Comique
Il y débuta le 30 septembre 1871 dans l'Ombre (le docteur Antoine Mirouet).
Il y créa le 18 janvier 1872 Fantasio (le Prince) de Jacques Offenbach ; le 24 mai 1873 le Roi l'a dit (Marquis de Moncontour) de Léo Delibes ; le 25 février 1874 le Florentin (Andrea Galeotti) de Charles Lenepveu ; le 22 avril 1874 Gille et Gillotin (Gille) d'Ambroise Thomas ; le 08 mai 1875 l'Amour africain (le comte-Mustapha) d'Emile Paladilhe ; le 11 avril 1876 Piccolino (le pasteur) d'Ernest Guiraud.
Il y participa à la première le 22 mai 1872 du Médecin malgré lui (Sganarelle) de Charles Gounod ; le 20 janvier 1873 de Roméo et Juliette (Frère Laurent) de Gounod ; le 10 novembre 1874 de Mireille (Maître Ramon) de Gounod.
Il y chanta Roméo et Juliette (Capulet, 1874). |
Était tailleur à Agen ; c'est une belle basse qui a eu beaucoup de succès en province. C'est un artiste qui connaît bien les planches ; malheureusement cette grande connaissance du théâtre ne s'acquiert qu'avec de longues années de pratique, et où le bon comédien est resté, le chanteur a disparu. C'est ce qui est arrivé à Ismaël ; son instrument est fatigué, il a du mal à soutenir un rôle jusqu'au bout. Il sait cependant bien composer ses personnages, exemple Rigoletto. Comme tous les gens du Midi, Ismaël à la tête près du bonnet. M. Carvalho en sait quelque chose. Il est un proverbe italien qui dit : Il se brûle la barbe, celui qui veut souffler la lumière de la vérité. M. Carvalho se l'est fait épiler. (Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Théâtre-Lyrique impérial, 1866)
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Ismaël en 1873 [photo Alex. Quinet]
Talent primesautier et dès lors inégal. Grand artiste à ses heures. Il est du nombre des chanteurs qui savent créer un rôle. S'il reprend un personnage déjà joué avec éclat, il ne demande rien à ses devanciers et lui sait imprimer une physionomie nouvelle. C'est qu'Ismaël s'est formé lui-même. La vocation, l'intelligence et la ferme volonté lui ont seuls appris son métier.
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A quinze ans, sachant à peine lire, encore moins écrire, et n'ayant de la musique que l'instinct, il partit à pied d'Agen pour Paris, presque sans argent, s'arrêtant pour chanter dans les bourgs comme dans les villes afin de subvenir aux nécessités de la route. La voix, sans doute, était belle déjà, car si le jeune chanteur ambulant arrivait dans la capitale au bout de quarante-neuf jours, les jambes enflées par la fatigue, sa bourse s'était aussi arrondie. Plus prévoyant que la cigale, il avait su conserver la plus grosse part de sa recette, la somme énorme de 677 francs. Sept cents francs, cela fond vite sur l'asphalte parisien ! mais Ismaël était venu pour apprendre et non pour s'amuser. Ne comptant que sur ses propres forces, il savait trouver là tous les moyens d'études. Il se perfectionna lui-même dans la lecture, l'écriture, s'accrocha au solfège, se donna les premières leçons de chant, se mit choriste, et tonnant dans les ensembles avec toute la vigueur de la jeunesse, il sentit son organe se développer et se vit bientôt de taille à aborder un emploi.
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Après seize mois ainsi passés, il eut un engagement pour Namur, comme première basse, premier baryton, troisième rôle, premier comique, etc., etc., en un mot pour jouer les grandes Utilités. En deux ans et demie de temps, il fit partie des troupes de Namur, Verviers, Saint-Etienne, Amiens, Tournay et Orléans. Engagé à Bordeaux, il trouva là ses premiers succès sérieux. La notoriété s'ajouta au talent. Il était passé au nombre des premiers sujets que la province se dispute et retient le plus longtemps possible jusqu'à ce que Paris les garde à tout jamais. L'Espagne, l'Italie, Lyon, puis encore Bordeaux ; Marseille où il resta dix ans, fait unique dans les annales du Théâtre de cette ville, Lyon pour la seconde fois, Bruxelles, Rouen, le possédèrent tour à tour jusqu'en 1863, où M. Carvalho le fixa pour longtemps au Théâtre-Lyrique.
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Tous les grands rôles de baryton, des opéras comme des opéras-comiques, formant le répertoire de la province, furent joués par lui avec un succès dont ces grandes villes ont gardé le souvenir. Il en faudrait citer plus de 150 après Guillaume Tell, Lucie de Lammermoor, la Favorite, Rigoletto, Hernani, le Barbier de Séville, le Maître de Chapelle, Joconde, la Fête du village voisin. Au Théâtre-Lyrique, il débuta le 30 septembre 1863 dans les Pêcheurs de Perles, de Bizet, avec Mme de Maësen et M. Morini.
Il y joua successivement : Mireille (Ourrias) création, le 19 mars 1864 :
Don Pasquale,
le 9 septembre 1864 ;
L'Aventurier,
création, le 15 février 1865 ; Les Joyeuses Commères de Windsor, 1866 ; Le Médecin malgré lui, 28 septembre 1866 ; Cardillac, création, le 11 décembre 1867 ; Fantasio, création, 18 janvier 1872.
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Son triomphe fut pour moi : Rigoletto. Je l'y ai entendu cinquante fois environ, toujours excellent. Mais trois ou quatre fois admirable, sublime même au troisième acte, il m'a donné une des plus fortes émotions que j'aie eu au théâtre.
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Parti en Belgique pendant la guerre, il fut rappelé à Paris par M. de Saint-Georges, pour la reprise de l'Ombre à l'Opéra-Comique. Meillet venait de mourir et il semblait à l'auteur désolé que la pièce devait être arrêtée en plein succès, faute de trouver un successeur à l'excellent comédien. Notre confrère Achille Denis, l'ex-secrétaire de l'Opéra-Comique, si expert en matières théâtrales, songea de suite à Ismaël, dont le nom seul rendit confiance au librettiste dans la peine. Ismaël fut mandé en toute hâte, joua l'Ombre avec un succès magnifique et fut immédiatement engagé, à la grande satisfaction des habitués de l'Opéra-Comique. Après avoir joué pour la première fois à ce théâtre, le frère Laurent de Roméo et Juliette, il vient d'avoir l'honneur de créer le Roi l'a dit, un véritable opéra-comique comme on en fait trop peu depuis l'influence détestable de Wagner.
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Ismaël n'est pas seulement un chanteur, c'est un comédien. Il a donc sa place marquée dans ce théâtre privilégié où autrefois on exigeait ces deux mérites pour l'artiste qui s'y présentait. Hermann-Léon, Couderc, Ricquier, Mocker, Charles Battaille, Sainte-Foy, Roger, n'étaient point seulement des voix. Ils eussent tenu avec honneur dans les premiers théâtres de genre, voir même à la Comédie-Francaise les rôles analogues à leur emploi. Ismaël est de cette race, dont les représentants sont, hélas ! de plus en plus rares. Comme comédien, en effet il excelle à la fois dans les rôles tragiques et dans les Bouffons. Il peut tout aussi bien provoquer le rire qu'émouvoir à force d'âme et de sensibilité.
(Félix Jahyer, Paris-Théâtre, 25 septembre 1873)
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Une basse chantante méridionale qui, après vingt ans de travail et de succès en province, arriva un beau jour au Théâtre-Lyrique pour y chanter Rigoletto avec l'autorité d'un maître et l'éclat d'une étoile parisienne. C'est un artiste de vocation et de tempérament, doué d'une voix, d'une intelligence et d'une verve exceptionnelles. De belle force au bilboquet et à l'épée, grand liseur et gai compagnon, il a pour les grandes bottes et les calottes rouges une passion de fédéré. Spécialement engagé pour créer l'Ombre, à la demande des auteurs, devenu pensionnaire de l'Opéra-Comique à 20,000 fr. par an, il est pour beaucoup, comme chanteur et comme comédien, dans le succès des reprises du Médecin malgré lui et de Mignon. (le Théâtre de l’Opéra-Comique, Jules Prével, le Figaro, 17 janvier 1875)
M. Obin reprend, au Conservatoire, la direction de la classe d'Opéra en remplacement de M. Ismaël, qui lui avait, succédé l'année dernière, lorsqu'il s'était retiré. On sait que M. Ismaël a refusé de donner la démission qui lui était demandée et qu'il réclame une enquête sur les faits qui ont motivé sa révocation. (le Monde artiste, 20 janvier 1877)
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Il est fils d'un pauvre tailleur d'Agen. Doué d'une superbe voix de baryton et d'heureuses aptitudes musicales, il ne put être aidé par sa famille, trop pauvre pour lui fournir les maîtres dont il avait besoin. Alors, poussé par sa vocation, il quitta un jour la maison paternelle, se rendit à pied à Bordeaux, puis de là à Nantes, s'arrêtant de ville en ville, et faisant le métier de chanteur ambulant pour pouvoir vivre le long de la route. Arrivé à Nantes, il trouva le moyen de se faire engager comme choriste au Grand-Théâtre, et fut appelé un jour, par occasion, à jouer le rôle de Max dans le Chalet. Il avait alors seize ans environ. Bientôt il vint à Paris, se vit refuser, dit-on, l'entrée du Conservatoire, prit quelques leçons avec un artiste peu connu, et s'engagea pour tenir, dans une petite ville de la Belgique, l'emploi de baryton et de basse chantante.
Le jeune artiste possédait un tempérament intellectuel remarquable. Seul, sans maîtres, il avait appris à lire et à écrire ; presque seul aussi, il apprit la musique, se mit en état de lire les partitions, et fit d'une façon toute pratique, sur les scènes secondaires de la province, son rude apprentissage de chanteur et de comédien. Après avoir tenu son emploi à Tournay, à Orléans, à Amiens, à Saint-Étienne, ii arriva à Bordeaux et c'est dans cette ville qu'il rencontra ses premiers grands succès, en jouant tous les grands rôles du répertoire de l'Opéra et de l'Opéra-Comique. Il était lancé alors, et ne quitta plus les grandes villes, se produisant successivement à Bruxelles, à Rouen, à Lyon, à Marseille, etc.
La réputation que M. Ismaël s'était acquise en province était parvenue jusqu'à Paris. M. Carvalho, directeur du Théâtre-Lyrique, songea à se l'attacher, et, le 30 septembre 1863, M. Ismaël débutait à ce théâtre dans un ouvrage nouveau, les Pêcheurs de perles de Georges Bizet, après quoi il se produisait dans Rigoletto. Quoique un peu hésitant à son apparition sur une scène aussi importante, en raison de certains défauts que les artistes contractent forcément en province, M. Ismaël, dont les qualités de chanteur et de comédien étaient incontestables, dont la voix était sympathique bien que parfois un peu dure, et qui joignait à un grand sentiment pathétique la verve comique qui force le rire, M. Ismaël prit bientôt possession du public et devint son acteur favori. Des créations nombreuses dans Cardillac, la Fiancée d'Abydos, les Joyeuses Commères de Windsor, Macbeth, et la reprise de certains rôles du répertoire, entre autres celui de Sganarelle du Médecin malgré lui, vinrent montrer toute l'ampleur, la souplesse et la variété de son talent.
Vers 1871, M. Ismaël fut engagé à l'Opéra-Comique, et là encore, sans parler de l'œuvre ridicule qui s'appelle Fantasio, il fit plusieurs excellentes créations : le Roi l'a dit, le Florentin, et surtout Gille et Gillotin, auquel il dut un de ses plus grands succès. Malheureusement, vers cette époque, il fut atteint d'une affection vocale qui l'obligea de s’éloigner de la scène à plusieurs reprises. Il n'importe ; M. Ismaël reste un artiste extrêmement distingué, bien doué à tous les points de vue, soigneux de toutes choses, et qui réunit, qualité si rare aujourd'hui, le talent du comédien à celui du chanteur. C'est en raison de cet avantage que le Conservatoire l'avait placé, il y a quelques années, à la tête de sa classe d'opéra. Il a dû résigner depuis ces fonctions, et la perte de sa voix, qui semblait l'avoir obligé aussi à quitter définitivement la scène, lui a cependant permis d'entrer au théâtre de la Renaissance, où il a fait une excellente création dans une opérette de M. Johann Strauss, la Tzigane (1877).
(Fétis, Biographie universelle des musiciens, suppl. d’Arthur Pougin, 1878-1880)
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