Amédée Louis Landely HETTICH
A.-L. Hettich en 1909
Amédée Louis Landely HETTICH
poète et professeur de chant français
(Nantes, 3e canton, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 05 février 1856* – Paris 8e, 06 avril 1937*)
Fils de Landely Jean Pierre HETTICH (1825 – ap. 1885), commis négociant puis comptable, et d’Anaïse Marie Caroline MOUSSEAU (Nantes, 1832 – Paris 11e, 22 février 1885*), rentière, mariés.
Epouse à Paris 11e le 15 octobre 1885* Françoise Frédérique Joconde Amélie KRABOWZKY (Milan, Italie, 01 mars 1853 – av. 1937), artiste.
De sa liaison avec Mélanie-Hélène BONIS dite Mel BONIS (Paris, 21 janvier 1858 – Sarcelles, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 18 mars 1937), compositrice, est née Jeanne Pauline Madeleine VERGER (Paris 5e, 07 septembre 1899* –), qu’il a reconnue à Paris 5e le 02 mars 1912*.
Elève au Conservatoire de Paris, il y obtint en 1882 un 1er accessit de chant et un 1er accessit d’opéra-comique. Il devint rédacteur à l’Art musical, sous les pseudonymes de Landely et A. Héler. Il fut professeur de chant au Conservatoire (classe IX, de 1906 à 1909 ; classe I, du 01 juillet 1909 au 01 octobre 1927, date de sa retraite). Il eut, entre autres, pour élèves Edmée Favart et Charles Friant. Il a été nommé chevalier de la Légion d’honneur le 12 août 1922.
En 1899, il habitait 33 boulevard des Batignolles à Paris 8e, où il est décédé à quatre-vingt-un ans, en 1937.
mélodies
A qui je vais rêver, musique de Théodore Dubois (1913) Eternelle sérénade (l’), musique de Georges Hüe (1906) Oiseau bleu (l’), musique de Camille Decreus (1902) Près d’un ruisseau, musique de Théodore Dubois (1887) Ruisseau (le), musique de Mel Bonis (1894) |
Le meilleur des hommes, le meilleur des professeurs : il cumule. La devise : « une main de fer dans un gant de velours » semble avoir été inventée pour lui. Lors de la dernière audition d'élèves, il obtint le plus grand succès. La larme à l’œil, il écoutait son excellent Dupré, son bon Coulomb, son brave Combes, sa chère Mlle Pradier, et son élégiaque Mlle Daumas : et ces brillants sujets le payaient alors de toute la peine qu'il s'était donnée pour eux. Traducteur des œuvres classiques italiennes, allemandes, russes, etc., il a prouvé beaucoup de talent et d'ingéniosité dans ce labeur modeste qui lui fait grand honneur. Un bon musicien, prodigue de son temps et de son travail, un maître consciencieux dont la méthode et le style sont justement appréciés par les autorités musicales de la Maison. (les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)
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