Edmond HARAUCOURT
Edmond Marie Félix HARAUCOURT dit Edmond HARAUCOURT
romancier, poète et auteur dramatique français
(Bourmont, Haute-Marne, 18 octobre 1856* – Paris 4e, 17 novembre 1941*)
Fils d'Alphonse Louis Gabriel HARAUCOURT (1827 – ap. 1896), commis aux Contributions indirectes, et de Marie Françoise BIET (1832 – ap. 1896).
Epouse à Paris 17e le 03 décembre 1896* Louise Marie MATHILDE (Ixelles, Belgique, 20 mars 1875 – 1961).
Son œuvre de début, la Légende des sexes, poèmes hystériques (1883) [sous le pseudonyme de SIRE DE CHAMBLY], est d'une inspiration audacieuse. Dans ses recueils suivants : l'Ame nue (1885) ; Seul (1891) ; les Ages ; l'Espoir du monde (1899), il se révèle comme un écrivain maître de sa forme, d'une orgueilleuse mélancolie. Son rondel de l'Adieu est célèbre. Il a remporté des succès avec son théâtre en vers : son adaptation de Shylock (1889), son beau drame de la Passion, « mystère en deux chants et six parties » (1890) ; Aliénor (1891) ; Don Juan de Manara (1898) ; Circé (1907). Son théâtre en prose comprend : la Première (1894) ; Jean Bart (théâtre de la Porte-Saint-Martin, 1900), drame, essai de théâtre populaire ; les Oberlé (1905), tiré du roman de René Bazin. Parmi ses romans, citons : Amis (1887) ; les Benoît (1905), et des contes. Il a publié en outre : le XIXe Siècle, poème couronné par l'Académie française en 1901 ; les Naufragés ; Waldeck-Rousseau intime (1904) ; l'Histoire de France expliquée au musée de Cluny (1922). Il devint directeur du Musée de sculpture comparée du Trocadéro et, en 1903, conservateur du musée de Cluny. Il a été nommé chevalier (12 juillet 1891), officier (10 août 1899), commandeur (14 janvier 1925), puis grand officier (29 janvier 1937) de la Légion d'honneur.
En 1896, il habitait 5 avenue du Trocadéro à Paris 16e. Il est décédé en 1941 à quatre-vingt-cinq ans, en son domicile, 5 quai aux Fleurs à Paris 4e. Il est enterré au Père-Lachaise (89e division).
livrets
Shylock, comédie en 3 actes et 7 tableaux, en vers, d'après Shakespeare, musique de Gabriel Fauré (Odéon, 14 décembre 1889) Aliénor, opéra en 4 actes, musique de Jenö Hubay (Budapest, 05 décembre 1891) la Passion, mystère en 2 chants et 6 parties, en vers, musique de Paul et Lucien Hillemacher (Concert Lamoureux, 04 avril 1890 ; Théâtre du Châtelet, 27 mars 1893) => texte Cet ouvrage comprenait une partie musicale importante due aux frères Hillemacher, qui en avaient pris les éléments dans les œuvres de Jean-Sébastien Bach en les adaptant aux vers du poète. Héro et Léandre, poème dramatique en 3 actes en vers et prose, dessins d'Henri Rivière, musique de Paul et Lucien Hillemacher (Chat-Noir, 24 novembre 1893) => texte Don Juan de Mañara, drame en 5 actes et en vers, romance et musique de scène de Paul Vidal (Odéon, 08 mars 1898) => texte Circé, poème lyrique en 3 actes, musique de Paul et Lucien Hillemacher (Opéra-Comique, 17 avril 1907)
mélodies Adoration (l'), musique de R. de Montalent, op.119 (1920) => partition Chanson de l'adieu [Rondel de l’Adieu], musique de Francesco Paolo Tosti Miroir (le), musique de V. Monti (1918) Mon amour était mort, musique de Francesco Paolo Tosti (1903) Nénuphar (le), musique de Charles Koechlin (extrait des Poèmes d’automne, op. 13) (1896) Partir, c'est mourir un peu [Rondel de l’Adieu], musique d'Alice Hutin (1913) => partition Rêve gris, musique d’Emmanuel Rhené-Baton (1901) Romance, musique de Lambert-Mouchague (1923) => partition Rondel de l'Adieu, musique de Guido Bianchini (1909) Rondel de l'Adieu, musique de Camille Erlanger (1910) => partition Rondel de l’Adieu, musique de Max Arham (1912) => partition Secret aveu, musique de Louis Aubert (1901) Si je ne t’aimais plus, musique de Francesco Paolo Tosti (1903) Sur un éventail, musique de R. de Montalent, op.182 (1921) => partition Vaisseau (le), musique de Charles Koechlin, op.28 (1905) Vent (le), musique de Raphaël Wibier (1909/1913) => partition Vent (le), poème symphonique avec chant, musique d'Albert Leblond (1921) => partition |