Marie GUILLEMOT

 

Marie Guillemot en 1910

 

 

Marie Victorine GUILLEMOT dite Marie GUILLEMOT

 

soprano français

(27 rue du Château-d'Eau, Paris 10e, 08 janvier 1888* – Marseille, Bouches-du-Rhône, 02 décembre 1967)

 

Fille de Paul GUILLEMOT (1860 –), employé de commerce, et de Jeanne Amélie CARLU (1869 –).

Sœur de Simonne Marie GUILLEMOT [épouse d'André GOAVEC, baryton].

Epouse à Paris 8e le 22 août 1910* Joseph Eugène Louis VINCENT (Saint-Étienne, Loire, 02 octobre 1882* – Marseille, 10 mars 1929), artiste lyrique, fils de Claude VINCENT (1845 – av. 1910), chapelier, et de Marie CARRÉRIAT (1862 – ap. 1910).

 

 

D'abord élève de l'école de chant de Renée Richard, elle entra ensuite au Conservatoire de Paris, où elle obtint : en chant un 2e accessit (1909) et un second prix (1910), en opéra-comique un 1er accessit (1909) et un premier prix (1910), en opéra un 1er accessit (1909) et un second prix (1910). En 1911, elle débuta à la Salle Favart.

En 1910, elle habitait avec ses parents 36 avenue Wagram à Paris 8e. Elle est décédée en 1967 à soixante-dix-neuf ans.

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra-Comique

 

Elle y débuta le 26 septembre 1911 dans Carmen (Micaëla).

 

Marie Guillemot en 1909 [photo Manuel]

 

 

La soirée donnée jeudi dernier à la salle des Ingénieurs civils par Mme Renée Richard, de l'Opéra, pour l'audition des élèves de son école de chant, a été un immense succès [...] Il faut citer parmi les plus applaudies : Mlle Guillemot, bissée dans la Fille du régiment [...] Enfin, cette belle soirée s'est terminée par l'exécution, sous la direction de l'auteur, de la cantate Ismaïl, de M. Maurice Le Boucher, second prix de Rome en 1906, jeune compositeur d'avenir, dont l'œuvre, chaleureusement applaudie, a été interprétée avec talent par M. R. Plamondon, des Concerts Colonne, M. Toroto et Mlle Marie Guillemot, une des plus brillantes élèves de Mme Renée Richard. Le piano d'accompagnement était tenu par Mlle S. Gourrier.

(le Figaro, dimanche 19 mai 1907)

 

 

Classe Jacques Isnardon. Grande, blonde, élégante, se promène toujours le binocle aux yeux et le sourire aux lèvres. Une Manon très sincère et très pathétique. Adore les petits chapeaux. Poussa la conscience artistique jusqu'à s'acheter une paire de souliers américains décolletés pour être plus chic dans les Maîtres chanteurs.

Classe Lassalle. Un frais soprano qui fait merveille dans l'air de la Création.

(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

 

 

Le Comité Central de l'Alliance Coopérative Internationale se réunira à Paris du 4 au 6 octobre prochain.

A cette occasion, la Fédération des Coopératives de la Région Parisienne organise, en l'honneur des délégués étrangers, une grande fête artistique qui aura lieu le dimanche 4 octobre, à 20h30.

Cette soirée qui se déroulera au Gymnase Voltaire, 2, rue Japy, comporte un programme d'une réelle beauté artistique.

Le Comité d'organisation s'est assuré les concours de M. André Dissard, de l'Opéra ; Mme Marie Guillemot, de l'Opéra-Comique ; M. A. Forest, violon solo des concerts Colonne ; M. Jumain, pianiste compositeur, qui, part leur incomparable talent, procureront à l'assistance une soirée attrayante au plus haut point.

Si, à ces derniers, nous ajoutons la participation du Ballet « Mimi Pinson », dirigé par M. Gustave Charpentier, membre de l'Institut, et celle de l'Harmonie municipale de Pantin, directeur M. Maréchal, nous pouvons être assurés du succès qu'obtiendra cette importante manifestation artistique.

Cette soirée offerte gratuitement aux coopérateurs de la région parisienne, ainsi qu'à leur famille, réunira plusieurs milliers d'assistants.

(l'Humanité, samedi 03 octobre 1925)

 

 

 

 

 

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