Céleste GRIL

 

 

 

 

Marie Célestine GRIL dite Céleste GRIL

 

soprano français

(Banassac, Lozère, 19 mai 1877* – ap. 1915)

 

Fille d'Aimé Jules Odilon Jean GRIL (Chirac, Lozère, 12 décembre 1849* – av. 1921), conducteur des ponts et chaussées, et de Célestine Marie Isabelle Éléonore Agnès Caroline PEYTAVIN (Alger, Algérie française, 16 juillet 1852* – Alger, 30 mai 1932).

Sœur d'Angèle GRIL, soprano.

Mère naturelle de Maud GRIL (Alger, 01 novembre 1913* [acte de reconnaissance à Vincennes le 02 octobre 1915*] – Yssingeaux, Haute-Loire, 05 octobre 1995) [épouse à Gentilly, Seine [auj. Val-de-Marne], le 02 juillet 1936 Maurice René RIBOT].

 

 

Elève au Conservatoire de Paris de Jean Ernest Masson pour le chant et de Melchissédec pour l'opéra, elle obtint en 1901 un second prix de chant, et, en 1902, un premier prix de chant et un second prix d'opéra. L'année suivante, elle débuta à la Salle Favart. Au Théâtre municipal de Dijon, elle participa à la première de Louise en décembre 1903. Première chanteuse à ce théâtre, elle y joua également la première de Grisélidis en novembre 1905. Elle chanta notamment Thaïs à La Haye en octobre 1909, et la Glu (la Glu) à Alger en janvier 1913. Elle participa le 28 août 1904 à la première d'Armide de Gluck aux arènes de Béziers.

En 1903, elle habitait 18 rue Cadet à Paris 9e ; en 1905, 5 rue de Provence à Paris 9e ; en 1915, 100 rue Michelet à Alger.

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra-Comique

 

Elle y a débuté le 10 janvier 1903 dans Louise (Louise).

 

Elle y a chanté Cavalleria rusticana (Santuzza).

 

 

 

 

Second prix d'opéra au Conservatoire.

Mlle Gril avait été inspirée en choisissant une scène du Cid, qui lui a permis de montrer d'heureuses qualités, un bon phrasé scénique, une excellente articulation, un sentiment touchant qui n'exclut pas l'énergie. Elle a chanté d'une façon expressive l'air : Pleurez, mes yeux, et elle a fort bien dit le duo, dans lequel elle avait pour partenaire M. Cornubert.

(le Ménestrel, 27 juillet 1902)

 

 

Une jeune débutante, Mlle Gril, a paru cette semaine à son avantage dans le rôle de Louise, dont c'était la 165e représentation. Mlle Gril est une des dernières lauréates du Conservatoire et elle fait grand honneur à son professeur, M. Masson.

(le Ménestrel, 18 janvier 1903)

 

 

A Dijon, très gros succès pour la Louise de Gustave Charpentier, avec Mlle Gril, de l'Opéra-Comique, qu'on avait engagée spécialement pour créer le principal rôle. Elle y a été l'objet d'ovations réitérées. A côté d'elle, MM. Simon et Cremel ont été aussi fort applaudis.

(le Ménestrel, 13 décembre 1903)

 

 

Le Théâtre-Royal-Français de La Haye vient de commencer la saison sous d'heureux auspices. La troupe, presque entièrement renouvelée, contient d'excellents acteurs et actrices, surtout pour l'opéra-comique. Pour les débuts on nous a donné une très bonne reprise de Thaïs de Massenet, avec Mme Céleste Gril dans le rôle principal. Mme Gril est douée d'une bonne voix très sonore ; en outre, elle est comédienne experte, et le succès qu'elle a remporté a été aussi grand que mérité.

(le Ménestrel, 30 octobre 1909)

 

 

 

 

 

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