Edmond GOT

 

Edmond Got [BNF]

 

 

François Jules Edmond GOT dit Edmond GOT

 

artiste dramatique français

(17 rue de Miromesnil, Paris ancien 1er, 01 octobre 1822* – Paris 16e, 20 mars 1901*)


Fils de Médéric Louis Alexis
GOT (Bellême, Orne, 24 août 1787 – Paris, 04 juillet 1871), secrétaire [fils de François Noël GOT (1761–1821), juge d'instruction], et Geneviève Sophie MEUNIER (Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 29 août 1791 – Paris 16e, 27 février 1882), institutrice, mariés à Paris le 02 juin 1821.

De sa liaison avec Marie Julie MALPERT est né Jean Médéric MALPERT-GOT (Paris 10e, 24 juin 1863 – Paris 9e, 15 janvier 1927), rentier.

De sa liaison avec une inconnue est né Jean Baptiste Noël GOT (Chantilly, Oise, 05 mars 1885 – Decize, Nièvre, 31 décembre 1967), courtier.

Epouse à Paris 17e le 12 janvier 1895* Madeleine Victorine Charlotte BLOUET (Paris 17e, 20 juillet 1868* – Paris 17e, 05 avril 1946*), artiste dramatique [fille d'Anatole Louis Victor BLOUET (1847 – ap. 1902), artiste peintre puis professeur, et de Laure Henriette Amélie BASTIN (1849 – av. 1902)] ; remariée à Paris 16e le 27 janvier 1902* avec Paul Louis HONTANG (Madrid, Espagne, 16 mai 1858 – ap. 1946), médecin.

Parents d'Edmond Surcouf Robert GOT (Paris 16e, 11 décembre 1891* – Paris 15e, 09 octobre 1973*), journaliste.

 

 

Il fit ses études au lycée Charlemagne. Premier prix de comédie au Conservatoire en 1843 (élève de Provost), il débuta le 17 juillet 1844 au Théâtre-Français dans les Héritiers et tint d’abord l'emploi des valets. Il fut reçu sociétaire le 30 juin 1850, joua les grands rôles comiques et, par sa verve, sa gaieté, son goût pour la réalité, sa fantaisie puissante, devint un des plus grands comédiens du temps. Il créa en particulier de nombreuses pièces d’Emile Augier et d’Alexandre Dumas fils. Parmi ses meilleurs rôles, nous citerons : le Cœur et la Dot, les Caprices de Marianne, les Effrontés, le Duc Job, le Fils de Giboyer, Maître Guérin, le Gendre de M. Poirier, l'Ami Fritz, les Fourchambault, Denise, l'Étrangère, le Flibustier, Cabotins, etc. Got prit sa retraite le 31 janvier 1895. Nommé professeur de déclamation au Conservatoire le 01 novembre 1877, il démissionna le 22 juillet 1894. On lui doit des livrets d'opéras : François Villon (1857) et l'Esclave (1874). Son Journal a été publié en 1910. Il a été nommé chevalier de la Légion d’honneur le 04 août 1881. Un portrait de Got par Jean-Baptiste Carpeaux est conservé à la Comédie-Française.

En 1891, il habitait 11 hameau de Boulainvilliers à Paris 16e, où il est décédé en 1901 à soixante-dix-huit ans.

 

 

 

livrets

 

François Villon, opéra en 1 acte, musique d'Edmond Membrée (Opéra, 20 avril 1857)

l'Esclave, opéra en 5 actes, avec Edouard Foussier, musique d'Edmond Membrée (Opéra, 15 juillet 1874)

 

 

 

                             

 

biographie fantaisiste d'Edmond Got par Touchatout avec caricature par Hector Moloch (le Trombinoscope, septembre 1881) [coll. ALF]

 

 

 

 

Encylopédie