Adolphe GIRARDOT
Pierre Adolphe GIRARDOT dit Adolphe GIRARDOT
ténor comique (trial) français
(Paris, 01 décembre 1808* – Paris 8e, 16 février 1874*)
Fils de Pierre Achille GIRARDOT, musicien, et de Reine FOURNIER.
Epouse av. 1845 Louise Laure MOUGNARD (Paris ancien 3e, 17 octobre 1817* – ap. 1876), fille de Jean-Claude MOUGNARD et de Jeanne Françoise RODEMET.
Parents de Marie Élisabeth GIRARDOT (Toulouse, Haute-Garonne, 09 octobre 1845* –), professeur de piano à Paris [épouse à Paris 8e le 16 mars 1876* François Laurent Magloire LECAT (Raches, Nord, 10 août 1841 –), employé de commerce].
En 1829 et 1845, il était artiste peintre. Il se produisit à Toulouse en tant que deuxième comique (1848), à Alger (1851-1852), à Bruxelles (1853-1855), au Théâtre-Lyrique (1855-1863), au Châtelet (1864), au Théâtre-Lyrique (1865), au Châtelet (1867), à Genève en tant que comique (1868-1869), aux Folies-Dramatiques et au Théâtre-Lyrique de l’Athénée (1869-1873). Aux Folies-Dramatiques, il a créé le 06 février 1869 le Canard à trois becs (Van Bonntronch) d’Emile Jonas, et le 25 décembre 1871 la Tour du Chien-vert de Jules Duprato ; à l’Athénée, il a créé le 23 novembre 1872 Madame Turlupin (Piphagne) d’Ernest Guiraud. En 1873, il reçut 300 francs de rente sur la fondation Cantin.
Il est décédé en 1874 à soixante-cinq ans, en son domicile, 45 rue de Berri à Paris 8e.
Sa carrière au Théâtre-Lyrique
Il y débuta en 1855.
Il y créa le 14 septembre 1855 Une nuit à Séville (Rodriguez) de Frédéric Barbier ; le 29 décembre 1855 l'Habit de noce de Paul Cuzent ; le 01 mars 1856 la Fanchonnette (Candide) de Louis Clapisson ; le 19 septembre 1856 les Dragons de Villars (Thibaut) d’Aimé Maillart ; le 26 mai 1857 les Nuits d’Espagne (Gil Nunès) de Théophile Semet ; le 15 janvier 1858 le Médecin malgré lui (Lucas) de Charles Gounod ; le 29 septembre 1858 Broskovano (Basile) de Louis Deffès ; le 03 novembre 1859 Mam’zelle Pénélope (Bobinus) de Théodore de Lajarte ; le 02 juin 1860 les Valets de Gascogne d’Alfred Dufresne ; le 01 septembre 1860 l’Auberge des Ardennes d’Aristide Hignard ; le 19 décembre 1860 les Pêcheurs de Catane d’Aimé Maillart ; le 08 mars 1861 les Deux cadis (Bakbarok) de Théodore Ymbert ; le 11 avril 1861 la Statue (Mouck) d'Ernest Reyer ; le 06 décembre 1861 la Tyrolienne de Charles Théodore Leblicq ; le 25 avril 1862 la Fleur du Val-Suzon de Georges Douay ; le 30 octobre 1862 Hymne à la musique de Charles Gounod ; le 01 mai 1863 les Fiancés de Rosa de Constance Valgrand [comtesse de Grandval].
Il y participa aux premières : le 14 septembre 1855 de Marie de Ferdinand Herold ; le 18 janvier 1856 du Sourd ou l’Auberge pleine d’Adolphe Adam ; le 23 mai 1856 de Richard Cœur de Lion (Charles Guillot) de Grétry ; le 27 février 1857 d’Obéron ou le Cor magique (Aboulifar) de Carl Maria von Weber [version française de Nuitter, Beaumont et de Chazot] ; le 01 septembre 1857 d’Euryanthe de Carl Maria von Weber [version française de Saint-Georges et Leuven]. |
On annonce la mort d’un ancien artiste du Théâtre-Lyrique, M. Girardot, qui, dans ces derniers temps, avait trouvé un regain de succès au théâtre de l’Athénée. (le Ménestrel, 22 février 1874)
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