Désiré FROMANT

 

 

 

 

Désiré FROMANT

 

ténor français

(21 rue Neuve, Lille, Nord, 05 juin 1826* Alger, Algérie française, 22 mars 1898*)

 

Fils de Brice Désiré Joseph FROMANT (Lille, 30 décembre 1802 [09 nivôse an XI]* ), artiste, et de Marie Anne Joseph GUILBERT (Lille, 1798 ).

 

 

Ce ténorino a fait l’essentiel de sa carrière au Théâtre-Lyrique où il a participé à un grand nombre de créations. Il débuta au Théâtre-Lyrique du Boulevard du Temple en 1856. Il quitta ce théâtre en 1861 et y fut réengagé (salle de la place du Châtelet) de 1864 à 1866. Il fut ensuite directeur du Théâtre Municipal d'Alger (1876 à 1877 ; 1883 à 1887 ; 1888 à 1889). Il fut également professeur de musique à Alger. Il avait encore créé au Théâtre-Lyrique de la salle Ventadour le Capitaine Fracasse (duc de Vallombreuse) d’Emile Pessard le 02 juillet 1878, et les Amants de Vérone (Mercutio) du marquis Paul de Richard d'Ivry le 12 octobre 1878.

Il est décédé en 1898 à soixante-et-onze ans, en son domicile, 1 boulevard Gambetta à Alger.

 

 

 

Sa carrière au Théâtre-Lyrique

 

Il y débuta le 27 décembre 1856 en créant la Reine Topaze (Fritellino) de Victor Massé.

 

Il y créa le 26 mai 1857 les Nuits d’Espagne (Scipion) de Théophile Semet ; le 10 juin 1857 les Commères d’Achille Montuoro ; le 03 octobre 1857 Maître Griffard (Léandre) de Léo Delibes ; le 05 novembre 1857 Margot (Jacques) de Louis Clapisson ; le 15 janvier 1858 le Médecin malgré lui (Léandre) de Charles Gounod ; le 29 septembre 1858 Broskovano (Constantin) de Louis Deffès ; le 28 février 1859 la Fée Carabosse (Ghislain) de Victor Massé ; le 30 septembre 1859 les Petits violons du roi (Philippe Beauvais) de Louis Deffès ; le 01 septembre 1860 Crispin rival de son maître (Crispin) d'Adolphe Sellenick ; le 08 février 1861 Madame Grégoire (Gaston) de Louis Clapisson ; le 08 décembre 1864 Bégaiements d’amour (Polynice) d’Albert Grisar et le Cousin Babylas d’Henri Caspers ; le 22 mars 1865 les Mémoires de Fanchette (Dufresny) de Niccolo Gabrielli ; le 13 octobre 1865 le Rêve (Frantz) d'Edmond Savary ; le 13 juin 1866 le Sorcier d’Anaïs Marcelli et les Dragées de Suzette (Joseph) d’Hector Salomon.

 

Il y participa à la première le 27 février 1857 d’Obéron (Obéron) de Carl Maria von Weber [version française de Nuitter, Beaumont et Chazot] ; le 16 avril 1858 de Preciosa (Lorenzo) de Weber [version française de Nuitter et Beaumont] ; le 11 mai 1859 de l’Enlèvement au sérail (Pédrille) de Mozart [version française de Prosper Pascal] ; le 18 février 1860 Philémon et Baucis (Philémon) de Gounod ; le 05 mai 1860 de Fidelio (Jacquino) de Beethoven [version française de Barbier et Carré] ; le 05 juin 1860 des Rosières (Bastien) de Louis Ferdinand Herold ; le 15 octobre 1860 du Val d’Andorre (Saturnin) de Fromental Halévy ; le 23 février 1865 de la Flûte enchantée (Psammis) de Mozart [version française de Nuitter et Beaumont] ; le 09 juin 1865 de Lisbeth ou la Cinquantaine (Hermann) de Felix Mendelssohn-Bartholdy [version française de Jules Barbier].

 

Il y a chanté la Fanchonnette (Gaston, 11 février 1857).

 

 

 

 

Un jeune second ténor très sympathique, une physionomie agréable, la tête de l'emploi. Un tout petit filet de voix dont il se sert avec succès. Il débuta dans la Reine Topaze, dans le rôle d'un des bandits. Son duo bouffe avec Balanqué lui valut des applaudissements mérités. Il n'a jamais quitté le théâtre depuis, et s'y maintient convenablement.

(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Théâtre-Lyrique impérial, 1866)

 

 

 

 

 

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