Henri ESPIRAC

 

Henri Espirac vers 1926

 

 

Henri Lucien ESPIRAC dit Henri ESPIRAC

 

baryton français

(Bordeaux, section 1, Gironde, 26 novembre 1890* – Monte-Carlo, 27 juillet 1950)

 

Fils de François ESPIRAC (1850 ), pépiniériste puis horticulteur, et de Désirée BONNECAZE (1860 ), fleuriste.

Epouse 1. à Bordeaux, section 3, le 20 juillet 1912* (divorce 01 mars 1923) Jeanne Marie BERCKENHOFF (Bordeaux, section 1, 19 août 1882* – Cestas, Gironde, 16 juillet 1981), professeur de musique, fille de Franciscus Petrus BERCKENHOFF, employé de commerce, et de Marie EYGUEPERCE (1856 –).

Epouse 2. en 1938 à Monaco, Teresina NEGRI (1879–1974), danseuse.

 

 

Il a chanté en 1912 au Grand-Théâtre de Nîmes et au Casino d'Aix-les-Bains (1912) ; en 1921 et 1929, au Grand Théâtre de Tours [Mignon (Lothario), le 19 avril 1921 ; Lakmé (Nilakantha), 03 décembre 1929] ; en 1922-1923, à la Monnaie de Bruxelles [Antar (Malek), le 10 novembre 1922] ; en 1926-1927, à l'Opéra-Comique ; en 1936-1941 à l'Opéra de Monte-Carlo ; en 1943-1944 au Grand-Théâtre de Genève.

En 1912, il habitait 2 place Saint-Rémi à Bordeaux. Il est décédé en 1950 à cinquante-neuf ans. Il est enterré au cimetière de Cap-d'Ail (Alpes-Maritimes).

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra-Comique

 

Il a débuté dans le 10 octobre 1926 dans Carmen (Escamillo).

 

Il a chanté Cavalleria rusticana (Alfio) ; la Tosca (Scarpia) ; le Joueur de Viole (le Roi) ; Lorenzaccio (le Cardinal Cibo).

 

 

 

 

 

François Aiassa (à g.) et Henri Espirac (à dr.) [photo coll. Umberto de Paolis]

 

 

 

 

Aix-les-Bains. – Nous venons d'avoir à la Villa des Fleurs une remarquable représentation de Rigoletto. Aux côtés de Mme Campredon, de l'Opéra, et de M. Albers, M. Henri Espirac a effectué ses débuts dans le rôle de Monterone. Le jeune artiste, il a 22 ans, montra des qualités de premier ordre ; il nous semble appelé au plus bel avenir. Sa voix est fort belle, admirablement posée et le chanteur est excellent déjà.

M. Henri Espirac est élève de M. Paul Chariol, l'ancien directeur du Conservatoire de Bordeaux. Ce maître éminent a donné déjà au théâtre de remarquables sujets dont il convient de citer en tout premier lieu le regretté Imbart de la Tour, Seveilhac, Sens, de l'Opéra-Comique, etc.

(Comœdia, 13 août 1912)

 

 

Ambarès en Bordelais. – Le comité d'Ambarès organise pour demain dimanche 22 septembre, une grande réunion publique, salle Micheleau, sous la présidence du comte Eugène de Lur-Saluces. Conférence de Marie de Roux, avocat à la cour d'appel de Poitiers. Concert avec le concours de M. Henri Espirac, première basse du Casino d'Aix-les-Bains et du Grand-Théâtre de Nîmes, et de Mme Espirac-Berckenhoff, professeur de chant.

(l'Action française, 21 septembre 1912)

 

 

Ba-ta-clan. – Henri Espirac, de l'Opéra-Comique, fera sa rentrée à Paris le 28 février, dans le rôle d'Ourrias, de Mireille.

(le Matin, 18 février 1930)

 

 

 

 

 

 

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