Charles DUVEYRIER

Charles Constant Honoré DUVEYRIER dit Charles DUVEYRIER

littérateur français

(746 rue de la Pépinière, Paris ancien 1er, 12 avril 1803 [22 germinal an XI]*) – Paris 6e, 09 novembre 1866*)

Fils d’Honoré Nicolas Marie, baron DUVEYRIER (Pignans, Var, 06 décembre 1753 – Maffliers, Val-d’Oise, 25 mai 1839*), homme politique et dramaturge et de Philippine Marguerite SERVIN (Paris, 22 novembre 1773* – Passy, Seine [auj. Paris 16e], 30 août 1851*), mariés Paris ancien 12e en l’an VIII.

Demi-frère d'Anne Honoré Joseph DUVEYRIER dit MÉLESVILLE (1787–1865), auteur dramatique.

Epouse à Passy le 01 mai 1839 Ellen Claire DENIE (Bath, Angleterre, 24 octobre 1814 – Passy, 04 juin 1854*).

Père d’Henri DUVEYRIER (Paris ancien 2e, 28 février 1840* – Sèvres, Seine-et-Oise [auj. Hauts-de-Seine], 25 avril 1892*), voyageur et géographe.

Avocat, il embrassa la doctrine saint-simonienne, qu'il alla propager en Belgique, puis en Angleterre, collabora aux journaux de la nouvelle école, et fut condamné à une année de prison pour un article sur la femme publié dans le « Globe » (1832). Après la dispersion des saint-simoniens, Duveyrier, ruiné, écrivit une quinzaine de pièces pour le théâtre (1831-1845). Il fonda ensuite une société de publicité, qui sombra en 1818, créa le journal le Crédit, puis, sous l'Empire, se jeta dans le mouvement industriel. Comme auteur dramatique, on lui doit des vaudevilles, des comédies, des drames, des livrets d'opéras, pour la plupart en collaboration avec son demi-frère Mélesville, Scribe et autres. Citons : Michel Perrin (1834) ; la Marquise de Senneterre (1837) ; Oscar ou le Mari qui trompe sa femme (1842) ; le Toréador (1849) ; les Vêpres siciliennes.

En 1851, il habitait 8 rue des Vignes à Passy. Il est décédé en 1866 à soixante-trois ans, en son domicile, 2 rue Christine à Paris 6e. Il est enterré au Père-Lachaise (60e division).