Élie DUMONTHIER

 

 

 

 

Élie [Hélis] André DUMONTHIER dit Élie DUMONTHIER

 

acteur et basse français

(Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 16 février 1800 [27 pluviôse an VIII]* – Charleville [auj. Charleville-Mézières], Ardennes, 26 mai 1872*)

 

Fils naturel de Marie DUMONTHIER (Vimoutiers, Orne, vers 1779 – ap. 1821), artiste dramatique.

Epouse à Rouen le 15 décembre 1821* Thérèse Charlotte Françoise DOUILLET (Rouen, 29 septembre 1793 – Charleville, 04 février 1894*) artiste dramatique.

Parents de Clémence DUMONTHIER (1822–) ; Agathe Marie Anne DUMONTHIER (Rouen, 04 avril 1823 – vers 1903), artiste dramatique ; Rose Marie Augustine DUMONTHIER (Strasbourg, Bas-Rhin, 01 février 1825 – Paris, 1872), actrice ; Hélis Adolphe Henry DUMONTHIER (Nancy, Meurthe-et-Moselle, 25 avril 1827* – Paris 20e, 06 février 1910*), artiste dramatique ; André Édouard DUMONTHIER (Genève, Suisse, 1833 – ap. 1894), sous-officier.

 

 

Il joua à Caen (1844-1845) où il tenait les rôles de basses et de pères nobles, à Boulogne (1846), à Caen (1848), à Dieppe (1849), au Théâtre-Lyrique de Paris (1851-1852), à Alger (1853-1854), à Aix (1855-1859), à Marseille (1860), en Arles (1861), en Avignon (1862). En 1863, âgé de 63 ans, avec 43 ans de théâtre, il obtint une pension de 300 francs de la Société des artistes. Il joua encore à Bayonne (1863-1865), Saumur (1866) en tant que seconde basse, Bourges (1867), Boulogne (1868-1869) et Charleville (1870). Ses enfants firent carrière en province dans la comédie et l’art lyrique.

Il est décédé en 1872 à soixante-douze ans, en son domicile, rue Saint-André [auj. rue du Théâtre] à Charleville.

 

 

 

Sa carrière au Théâtre-Lyrique

 

Il débuta au Théâtre-Lyrique (alors Opéra-National) en 1851.

 

Il y chanta le 28 septembre 1851 la première du Barbier de Séville (Bartholo) de Gioacchino Rossini [version française de Castil-Blaze].

 

 

 

 

Alençon, 15 septembre 1844.

 

La basse-taille Dumonthier manque de grave dans l’exécution des notes basses. Il n’a pas non plus assez de cuivre dans la voix. Ces imperfections ne proviennent nullement, on le sent, du défaut de travail ou d’intelligence du chanteur auquel nous accordons volontiers ces deux précieuses qualités. Dumonthier est, en outre, un excellent musicien, et le rôle de Balthasar, qu’il a, d’ailleurs, joué en comédien, nous l’a prouvé.

 

(Journal des Théâtres, 02 octobre 1844)

 

 

 

 

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