Pierre Julien DAVOUST

 

 

 

 

Pierre Julien DAVOUST

 

basse française

(L'Aigle, Orne, 25 mai 1828* – Issy-les-Moulineaux, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 05 août 1894*)

 

Fils de Pierre Julien DAVOUST (Bellavilliers, Orne, 12 janvier 1786 ), sabotier [fils de Pierre DAVOUST (1747 Bellavilliers, 14 septembre 1807*), sabotier], et de Geneviève Catherine GEFFROY (Le Ménil-Bérard, Orne, 20 juin 1791 ), mariés à L’Aigle le 24 janvier 1816*.

Epouse à Paris 9e le 11 janvier 1877* Victoire Marcelline MÉRELLE (Blois, Loir-et-Cher, 02 novembre 1826* – Issy-les-Moulineaux, 21 juin 1906*), couturière, mère de Joséphine Berthe DAVOUST (Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 26 mars 1850* – Paris 10e, 10 mai 1923*), légitimée par leur mariage, couturière [épouse à Paris 9e le 22 novembre 1881* Léon André Louis JÜE (Paris ancien 5e, 21 janvier 1851* – Écouen, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 25 septembre 1928) [fils naturel de Léonie JÜE (Paris ancien 5e, 11 mai 1828* Asnières [auj. Asnières-sur-Seine], Seine [auj. Hauts-de-Seine], 23 août 1909*), professeur de piano], secrétaire général du Théâtre Sarah-Bernhardt puis des Ballets russes ; parents de Suzanne Renée Albertine JÜE (Paris 9e, 29 avril 1884* – Écouen, 16 septembre 1949), artiste peintre].

 

 

En 1851, il chanta à l’Opéra-National [qui devint en 1852 le Théâtre-Lyrique], puis aux Folies-Nouvelles (1855) et aux Bouffes-Parisiens (1856-1857), où il créa le 23 septembre 1856 le Financier et le Savetier (premier invité) de Jacques Offenbach, et le 09 avril 1857 le Roi boit (François) d’Emile Jonas. En 1858, il débuta à l’Opéra-Comique où il fit l’essentiel de sa carrière dans des petits rôles, d’abord dans la 2e salle Favart jusqu’à l’incendie du 25 mai 1887 [alors qu’il jouait le rôle d'Antonio dans Mignon, qu'il avait créé], puis dans la salle de la place du Châtelet [Théâtre des Nations]. En novembre 1888, il fut nommé régisseur de l'Opéra-Comique mais, compte tenu de ses problèmes de santé, le 01 septembre 1893 Etienne Troy fut nommé régisseur de la scène et Davoust régisseur de l’administration.

En 1877, il habitait 6 rue de Calais à Paris 9e ; en 1881, 89 rue des Martyrs à Paris 9e. Il est décédé en 1894 à soixante-six ans en son domicile, 25 rue du Vivier à Issy-les-Moulineaux.

 

 

 

Sa carrière au Théâtre-Lyrique

 

Il débuta à l’Opéra-National en 1851.

 

Il y chanta le Barbier de Séville (l’Alcade) de Rossini (01 octobre 1851).

Sa carrière à l'Opéra-Comique

 

Il débuta à la 2e salle Favart le 22 octobre 1858 dans le Pré-aux-Clercs (Girot).

 

Il y créa le 16 décembre 1858 les Trois Nicolas (Jolivard) de Louis Clapisson ; le 12 mai 1862 Lalla-Roukh (Bakbara ; 100e le 09 avril 1863) de Félicien David ; le 11 janvier 1864 la Fiancée du roi de Garbe (le Soudan d’Egypte) d’Esprit Auber ; le 17 novembre 1866 Mignon (Antonio ; 500e le 22 octobre 1878) d’Ambroise Thomas ; le 05 avril 1877 Cinq-Mars (Eustache) de Charles Gounod ; le 13 juillet 1878 Pépita (Quertinos) de Léon Delahaye ; le 19 novembre 1878 les Noces de Fernande (Tortesillas) de Louis Deffès ; le 10 mars 1879 la Courte échelle (un Veilleur de nuit) d’Edmond Membrée ; le 06 juin 1879 Embrassons-nous, Folleville ! (le Chambellan) d’Avelino Valentini ; le 20 décembre 1880 l’Amour médecin (M. Josse ; un Notaire, 100e le 04 février 1884) de Ferdinand Poise ; le 31 décembre 1881 la Taverne des Trabans (Rudolphi) d’Henri Maréchal ; le 23 mars 1882 Galante aventure (un Hôtelier) d'Ernest Guiraud ; le 13 novembre 1882 Battez Philidor ! (un Consommateur) d'Amédée Dutacq ; le 14 avril 1883 Lakmé (un Marchand chinois) de Léo Delibes ; le 19 janvier 1884 Manon (un Archer) de Jules Massenet ; le 23 juin 1884 l’Enclume (Grégoire) de Georges Pfeiffer ; le 23 février 1885 Diana (Barrington) d’Emile Paladilhe ; le 04 février 1886 le Mari d’un jour (Baptiste) d’Arthur Coquard.

 

Il y participa aux premières le 08 juin 1877 de Mam’zelle Pénélope (Lorrain) de Théodore de Lajarte ; le 17 mai 1883 de la Perle du Brésil (Diego) de Félicien David ; le 08 novembre 1884 du Barbier de Séville (le Notaire) de Rossini [version française de Castil-Blaze] ; à la salle du Châtelet, le 05 mars 1888 de Madame Turlupin (Piphagne) d'Ernest Guiraud.

 

Il y chanta la Dame blanche (Mac Irton, 1000e le 16 décembre 1862) ; Rose et Colas (Mathurin, 100e le 28 décembre 1864) ; Joseph (Lévy, 18 août 1866) ; Fra Diavolo (1872) ; Richard Cœur de Lion (Mathurin, 18 octobre 1873 ; le Sénéchal, 500e le 14 novembre 1887) ; le Déserteur (le Geôlier, 03 novembre 1877) ; le Postillon de Lonjumeau (le marquis de Corcy, 1878) ; le Pardon de Ploërmel (Loïc, 23 mai 1881) ; la Sirène (le Grand-juge, 26 janvier 1887) ; à la salle du Châtelet, le Barbier de Séville (le Notaire) de Paisiello [version française de Framery] (27 juin 1889) ; la Fille du régiment (Hortensius, 24 mai 1888).

 

 

 

 

C'est M. Davoust qui vient d'être chargé de la régie de l'Opéra-Comique en remplacement de M. Auguste Legrand. M. Davoust a, comme artiste, trente années de services à l'Opéra-Comique.

(le Ménestrel, 04 novembre 1888)

 

 

L'état de M. Davoust, le régisseur de l'Opéra-Comique, ne s'est guère amélioré ; il a, paraît-il, toute une partie du corps entièrement paralysée. Le médecin qui le soigne a déclaré qu'un long repos lui était nécessaire.

(le Gaulois, 30 août 1893)

 

A l'Opéra-Comique, M. Davoust, toujours souffrant, est suppléé, dans son emploi de régisseur, par M. Troy.

(le Gaulois, 01 septembre 1893)

 

Nous apprenons la mort de M. Davoust, l'ancien régisseur de l'Opéra-Comique, qu'on avait dû faire entrer, il y a dix-huit mois, dans une maison de santé.

(le Gaulois, 29 août 1894)

 

 

 

 

 

 

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