Mlle DARCEY

 

 

 

 

Jeanne Marie DE LESPINASSE DE LA CATINE dite Mlle DARCEY

 

soprano français

(110 cours d’Aquitaine, Bordeaux, section 2, Gironde, 21 mars 1866* – ap. 1925)

 

Fille de Pierre Alexandre LESPINASSE (par jugement du 26 juillet 1893) Pierre Alexandre DE LESPINASSE DE LA CATINE (Bordeaux, section 2, 09 juillet 1834* – Toulouse, Haute-Garonne, av. 1909), commis voyageur [fils de Jean Isidore LESPINASSE (Sainte-Croix-Volvestre, Ariège, 12 mai 1800 – Gradignan, Gironde, 13 septembre 1859), fabricant de verre], et de Marie Louise Suzanne MINVIELLE (Bordeaux, section 1, 25 novembre 1840* – Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 27 octobre 1911*).

Epouse à Paris 9e le 26 mai 1909* Léon Albert PATAS D’ILLIERS (Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 28 novembre 1848* – 1 rue Nouvelle, Paris 9e, 20 avril 1925*), propriétaire.

 

 

Elle débuta au Palais Garnier en 1897. Elle a enregistré plusieurs disques Zonophone.

En 1902, elle habitait 25 rue de la Côte-Saint-Thibault à Bois-Colombes. En 1911, elle donnait des cours de chant, 1 rue Nouvelle [auj. rue du Cardinal-Mercier] à Paris 9e.

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra de Paris

 

Elle y débuta le 06 octobre 1897 dans Sigurd (Hilda).

 

Elle y chanta Don Juan (dona Elvire, 1898) ; la Walkyrie (Ortlinte, 1898).

 

 

 

 

Débuta dans Hilda, de Sigurd ; possède une belle voix de soprano dramatique.

(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

 

Née à Bordeaux, est issue d’une noble et très ancienne famille du Midi. C’est une jeune femme d’une prestance superbe, très belle, très gracieuse et très affable.

Sa famille, de passage à Lyon, fit la connaissance de l’éminent maître Alexandre Luigini qui, ayant entendu la charmante jeune fille, insista auprès de ses parents pour qu’ils ne continuent pas à contrarier la vocation irrésistible de leur enfant.

Elle entra donc au Conservatoire de Lyon où Luigini était professeur de déclamation lyrique. Ses progrès furent très rapides et elle en sortit lauréate à la fin de la première année. Paris l’attirait ; elle se produisit d’abord dans le monde où elle trouva un accueil des plus flatteurs. M. Gailhard, l’ayant entendue, l’engagea immédiatement à l’Opéra. Mme Darcey travailla avec ardeur son répertoire avec l’excellent accompagnateur Torchiana et fut vite en état de paraître sur la scène de l’Académie nationale de musique.

Ses débuts eurent lieu à l’Opéra le 06 octobre 1897, dans le rôle de Hilda, de Sigurd, à la satisfaction de tous ; elle chanta successivement Elvire, de Don Juan ; Ortlinde, de la Walkyrie.

L’intéressante artiste est très passionnée pour son théâtre, c’est une excellente pensionnaire très appréciée de ses directeurs.

Sur les conseils de M. Gailhard, Mme Darcey travaille en ce moment avec l’éminent professeur Edmond Duvernoy qui, sans nul doute, avec ses précieuses leçons, en fera une vraie étoile.

(Annuaire des Artistes, 1902)

 

 

 

 

Discographie

 

N° catalogue N° matrice Date d'enregistr. Compositeur Œuvre  Extrait Interprètes Accompagnement

 ZONOPHONE (Paris)

X 83062 5311o 1906 REYER (Ernest) SALAMMBÔ Prière à la Déesse Mme DARCEY, soprano de l'Opéra Orchestre
X 83063 5312o 1906 MASSENET (Jules) HÉRODIADE "Il est doux, il est bon" Mme DARCEY, soprano de l'Opéra Orchestre
X 83064 5313o 1906 MASSENET (Jules) LE CID "Pleurez mes yeux" Mme DARCEY, soprano de l'Opéra Orchestre
X 83065 5314o 1906 REYER (Ernest) SIGURD "Salut, splendeur du jour" Mme DARCEY, soprano de l'Opéra Orchestre
X 83176 6131o 1906 GOUNOD (Charles) LA REINE DE SABA "Plus grand dans son obscurité" Mme DARCEY, soprano de l'Opéra Orchestre
X 83177 6135o 1906 MASSÉ (Victor) LES SAISONS "Ah ! Pourquoi suis-je revenue" Mme DARCEY, soprano de l'Opéra Orchestre

 

 

 

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