Edmond CHEROUVRIER
Edmond Marie CHEROUVRIER dit Edmond CHEROUVRIER
compositeur français
(Sablé-sur-Sarthe, Sarthe, 07 février 1831* – Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine, 22 novembre 1905*)
Fils d’Émile Benjamin CHEROUVRIER (Sablé-sur-Sarthe, 17 octobre 1799 – ap. 1861), notaire [fils de Mathurin CHEROUVRIER, notaire], et d’Emilia Amanda LECHAT (Le Mans, Sarthe, 30 décembre 1806 – ap. 1861), mariés au Mans le 11 septembre 1826*.
Epouse à Paris 14e le 09 décembre 1861* Élisabeth Antonine Louise PALLARD (Paris ancien 2e, 27 janvier 1840* – 1882).
Parents d’Émilie Antonine Marie CHEROUVRIER (Paris 14e, 20 octobre 1862* – Saumur, Maine-et-Loire, 05 février 1948) ; de Louise Renée Marie CHEROUVRIER (Paris 14e, 08 octobre 1864* – Saumur, 1918) ; et d’Antonine Cécile Marie CHEROUVRIER (Paris 14e, 30 avril 1866* – Paris 15e, 07 mars 1941*).
Elève d’Aimé Leborne au Conservatoire de Paris, il obtint une mention honorable au concours du prix de Rome de 1857 avec la cantate Clovis et Clotilde, et l’année suivante le 1er second grand prix avec la cantate Jephté. Il donna au Théâtre-Lyrique le Roi des mines et écrivit pour cette scène Quentin Metsys, qui ne fut pas représenté. On connaît de lui plusieurs compositions symphoniques et religieuses (messes, motets), et un recueil de mélodies intitulé Fleurs d'automne. Il fut maire du 14e arrondissement de Paris de 1871 à 1879. En 1879, il fut nommé secrétaire général de l'Opéra de Paris ; en février 1880, Vaucorbeil le pria de donner sa démission et il fut remplacé par Henri Darcel qui prit le titre de secrétaire de la direction de l’Opéra. Son nom a parfois été orthographié CHÉROUVRIER.
En 1861, il habitait 4 rue de l’Odéon à Paris 6e. Il est décédé en 1905 à soixante-quatorze ans en son domicile, 1 rue de la Liberté à Colombes. Il est enterré au cimetière du Montparnasse (18e division).
œuvres lyriques
le Roi des mines, opéra en 3 actes, livret d’Ernest Dubreuil (Théâtre-Lyrique, 22 septembre 1865) => fiche technique Quentin Metsys, opéra, livret d’Ernest Dubreuil (non représenté, 1867)
mélodies
Fleurs d’automne, recueil de mélodies |