Louis Joseph CABEL
Louis Joseph CABU DIT CABEL dit Louis Joseph CABEL
baryton belge
(Namur, Belgique, 29 mars 1819* – Gand, Belgique, 27 juillet 1884)
Fils de François Louis CABU, cordonnier, et de Jeanne Joseph FÉVRIER.
Frère d’Edmond CABEL, ténor, et de Georges CABU DIT CABEL [épouse Marie CABEL, soprano].
Epouse à Paris ancien 2e le 19 avril 1845* Anne Alexandrine NAIGEON (Vitry-sur-Seine, Seine [auj. Val-de-Marne], 30 janvier 1821 –).
Il débuta au Théâtre-Lyrique en 1847, où il eut l'occasion de chanter avec sa belle-sœur la cantatrice Marie Cabel. Il créa à Bade en 1855 les Amoureux de Perrette de Louis Clapisson. Il fut nommé professeur de déclamation lyrique au Conservatoire de Gand en 1857.
En 1845, il habitait 7 rue Ventadour à Paris ancien 2e ; en 1855, 9 rue du Faubourg-du-Temple à Paris ancien 10e. Il est décédé en 1884 à soixante-cinq ans.
Sa carrière au Théâtre-Lyrique
Il y débuta le 15 novembre 1847 en créant les Premiers pas de Carafa, Adam, Halévy et Auber.
Il y créa le 28 avril 1853 le Colin-maillard (Léonidas) d'Aristide Hignard ; le 06 octobre 1853 le Bijou perdu (Bellepointe) d’Adolphe Adam ; le 28 novembre 1853 Georgette ou le Moulin de Fontenoy de François-Auguste Gevaert ; le 31 décembre 1853 Elisabeth (Ourzac) de Gaetano Donizetti ; le 24 février 1854 la Fille invisible d'Adrien Boieldieu ; le 16 décembre 1854 le Muletier de Tolède (don Pèdre) d'Adolphe Adam ; le 06 juin 1855 les Compagnons de la Marjolaine d'Aristide Hignard ; le 27 décembre 1856 la Reine Topaze (Bembo) de Victor Massé ; le 10 juin 1857 les Commères d'Achille Montuoro.
Il y participa aux premières le 22 décembre 1847 de Félix ou l'Enfant trouvé de Pierre-Alexandre Monsigny ; le 22 janvier 1848 du Brasseur de Preston (Daniel Robinson ; Georges Robinson) d'Adolphe Adam ; le 23 mai 1856 de Richard Cœur de Lion (Williams) de Grétry. |
[première du Brasseur de Preston au Théâtre-Lyrique] M. Cabel, élève de Géraldy, promet au théâtre un artiste fort distingué ; il a de l'intelligence, de la chaleur, et une bonne volonté qui souvent atteint le but ; sa voix de baryton, assez élevée, est d'ailleurs ornée d'un fausset très puissant et très étendu, qui lui rend accessible une partie écrite pour Chollet ; dans les mouvements lents, lorsque son organe a la faculté de bien attaquer la note et de s'y complaire, il ne manque ni de force, ni de charme, ni même d'un certain style ; mais les passages rapides semblent l’essouffler et éteindre tout le mordant de son timbre ; quelques études feront disparaître cette imperfection ; M. Cabel a été unanimement et justement applaudi dans tout le premier acte, ainsi que dans sa romance et dans le fameux récit : Et si j'ai gagné la bataille, c'est que j'avais un bon cheval... (le Ménestrel, 30 janvier 1848)
Une dépêche de Gand nous annonce la mort en cette ville de M. Louis Joseph Cabel. Né à Namur en 1819, M. Cabel, avant d’être professeur de déclamation lyrique au Conservatoire de Gand, fit une brillante carrière sur les scènes de Paris, Anvers, Lyon et Strasbourg. Le défunt était frère de Georges Cabel et d’Edmond Cabel. La célèbre cantatrice Marie Cabel était sa belle-sœur. (le Matin, 17 août 1884)
|