Léonie BOUSQUET

 

 

 

Léonie BOUSQUET

 

soprano français

(13 rue d’Alliance, Nancy, Meurthe-et-Moselle, 03 octobre 1838* –)

 

Fille de Louis Eugène BOUSQUET (10 rue de la Convention, Paris ancien 1er, 18 novembre 1810* –), professeur de musique [fils de Guillaume BOUSQUET, tailleur], et de Joséphine Justine TOURNY (Nancy, 21 septembre 1808* –), mariés à Nancy le 14 décembre 1835*.

 

 

Elève au Conservatoire de Paris, elle y obtint un 1er accessit de chant en 1858 et débuta à l’Opéra-Comique (2e salle Favart) à la fin de cette année-là. Elle quitta ce théâtre en 1861 et partit chanter en Italie.

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra-Comique

 

Elle y débuta le 21 décembre 1858 dans la Dame blanche (Anna).

 

Elle y créa le 26 septembre 1859 la Pagode (Foa) de Benoît-Constant Fauconier ; le 29 novembre 1859 Yvonne (Blanche de Tinténiac) d'Armand Limnander ; le 28 août 1860 le Docteur Mirobolan (Alcine) d’Eugène Gautier ; le 02 février 1861 la Circassienne (Zoloé) d’Esprit Auber ; le 28 mai 1861 la Beauté du Diable (Léopoldine) de Jules Alary.

 

Elle y participa à la première le 17 septembre 1860 de Ma tante dort (Gabrielle) d’Henri Caspers.

 

 

 

 

Au concert donné il y a quelques jours au profit des pauvres par la Société philharmonique de Cambrai, on a beaucoup remarqué une jeune cantatrice, Mlle Bousquet, qui a quitté il y a peu de temps l'Opéra-Comique pour se rendre en Italie, où l'appelle un engagement avantageux. Mlle Bousquet a d'abord chanté l'air de Cenerentola ; puis, avec M. Porthéaut, le duo d’il Barbiere. Les deux artistes ont obtenu un grand succès.

(Revue et Gazette musicale, 02 février 1862)

 

 

Scala de Milan. A sa première représentation, le Faust de Gounod, dont les principaux rôles étaient très bien rendus par Mlle Bousquet, Moriani, Atry et Colonnese, a obtenu souvent les bravos d'une salle bien remplie.

(Revue et Gazette musicale, 23 novembre 1862)

 

 

 

 

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