Henri de BORNIER

 

 

 

Etienne Charles Henry, vicomte DE BORNIER dit Henri DE BORNIER

 

littérateur et poète français

(Lunel, Hérault, 24 décembre 1825* Paris 4e, 28 janvier 1901*)

 

Fils de Simon Eugène DE BORNIER (Lansargues, Hérault, 07 avril 1795* – Marseille, Bouches-du-Rhône, 28 décembre 1846), lieutenant, et de Marie Magdeleine Amélie DE VIBRAC (Saint-Sériès, Hérault, 1803 – Lunel, Hérault, 22 juin 1843).

Epouse à Paris ancien 7e le 09 février 1858* Blanche Amélie Marie GOUILLY (Paris ancien 1er, 08 avril 1839 – ap. 1901), fille d'Antoine Charles GOUILLY (1803 –) et de Victoire Délia Alexandrine VIMARD (1808 –), propriétaires.

 

 

Il a fait ses études aux séminaires de Versailles, de Montpellier et de Saint-Pons, puis a fait son droit à Paris. Il a collaboré à plusieurs journaux et revues, a remporté de nombreux prix aux concours de l'Académie française et a publié des romans, des pièces de théâtre en vers, dont quelques-unes renferment de très belles scènes. Longtemps conservateur, puis administrateur (30 mars 1880) de la bibliothèque de l'Arsenal, il a été élu, en 1893, membre de l'Académie française. Parmi ses ouvrages en prose, nous citerons : Un cousin de passage (1865) ; Dans son lit (1873) ; la Lizardière (1883) ; le Jeu des vertus (1885) ; Louise de Vauvers (1890). Parmi ses œuvres en vers : le Fils de la terre, poème (1864) ; Poésies complètes, 1850-1893 (1894), et les pièces suivantes : la Cage du lion (1862) ; Agamemnon, tragédie en cinq actes, imitée de Sénèque (Comédie-Française, 22 juin 1868) ; la Fille de Roland, drame en quatre actes et en vers (Comédie-Française, 15 février 1875), son œuvre capitale, œuvre saine, parfois forte, qu’anime un ardent patriotisme, et qui lui a valu un grand prix à l'Académie française ; ce drame a fait de lui l’interprète du patriotisme blessé, au lendemain de la défaite de 1870 ; Henri Rabaud en a tiré la tragédie musicale du même nom en 1904 ; Dimitri, drame lyrique, musique de Joncières (1876) ; les Noces d'Attila, drame en vers (1880) ; la Moabite (1880) ; l'Apôtre, drame en vers (1881) ; Mahomet, drame dont la représentation fut interdite (1890) ; le Fils de l'Arétin, drame en vers (1895) ; France... d'abord ! drame en vers (1900). Son Chant du XXe siècle fut interprété à l'Opéra de Paris lors d'un gala, le 11 novembre 1900.

En 1897, il habitait 1 rue de Sully à Paris 4e, où il est décédé en 1901 à soixante-quinze ans.

 

 

 

 

 

 

livrets

 

la Reine des Gitanos, opéra-comique en 1 acte, musique de Charles Lartigue (Paris, 12 mars 1864)

Dimitri, opéra en 5 actes, avec Armand Silvestre, musique de Victorin Joncières (Opéra-National-Lyrique, 05 mai 1876 ; Opéra-Comique, 05 février 1890)

Agamemnon, tragédie d'Eschyle, adaptation française d'Henri de Bornier, musique grecque reconstituée par Charles de Sivry (Opéra de Paris, 26 janvier 1886 [extraits]) => fiche technique

Toute la France, à-propos lyrique en 6 tableaux, avec Sardou, Sully-Prudhomme et de Heredia, musique de Reyer, Massenet, Saint-Saëns, Paladilhe, Dubois et Lenepveu (Paris, 1900)

 

 

 

 

         

 

"la France dans ce siècle..." extrait de la Fille de Roland (Henri de Bornier) par Mounet-Sully, disque Pathé saphir 90 tours n° 1132, réédité sur 80 tours n° 4306, enr. en 1912

 

 

 

 

 

 

 

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