Henry BOISSEAUX
Claude Nicolas BOISSEAUX devenu, par jugement, Claude Nicolas Henri BOISSEAUX dit Henry BOISSEAUX
dramaturge et librettiste français
(Dijon, Côte-d’Or, 14 octobre 1820* – Paris 5e, 20 novembre 1863*)
Fils de Charles Emmanuel BOISSEAUX (Dijon, 22 décembre 1791 – ap. 1863), avoué [fils de Jean Jérôme BOISSEAUX (Dijon, 20 janvier 1753 – Dijon, 27 septembre 1817*), huissier], et d’Anne Désirée CHATILLON (Paris, ancien 4e, 02 février 1797 – av. 1863), mariés à Chalon-sur Saône, Saône-et-Loire, le 06 décembre 1819*.
Epouse à Cravant, Yonne, le 22 avril 1845* Amable Henriette Pauline BILLOUT (Paris ancien 12e, 07 juin 1826* – Paris 9e, 18 novembre 1910*) ; parents d’Amable Henri Hubert BOISSEAUX (Cravant, 14 septembre 1848* –), courtier.
Licencié en droit, il était en 1845 avocat à la cour royale de Dijon, mais il alla s’installer à Paris en 1852 pour devenir homme de lettres. On lui doit des livrets d’opéras. Il a écrit pour le théâtre : la Saint-Hubert, drame en un acte et en vers (Théâtre de l'Odéon) ; les Trois Maupin ou la Veille de la Régence, comédie en cinq actes avec Eugène Scribe (Théâtre du Gymnase, 23 octobre 1858) ; le Fléau de l'atelier, drame en cinq actes (Théâtre Beaumarchais). Il collabora également au Messager et à la Gazette des Théâtres.
Il est décédé en 1863 à quarante-trois ans, en son domicile, 12 rue de la Sorbonne à Paris 5e. Il est enterré au cimetière du Montparnasse (11e division).
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livrets
le Bandolero, opéra en 4 actes, musique de Jean-Jacques-Joseph Debillemont (Dijon, 05 décembre 1849) la Clé du secrétaire, opéra-comique en 1 acte, avec Caroline Berton, musique de Charles Poisot (Paris, 19 mars 1853) On guérit de la peur, opéra de salon, musique de Théodore de Lajarte (Paris, 1853) => partition les Ressources de Jacqueline, opéra-comique en 1 acte, musique de Charles Poisot (Paris, 1853) la Maison du Docteur, opéra-comique en 1 acte, musique de Georges Bizet (1852-1855) ; musique de Paul d’Ivry (Théâtre de Dijon, 04 janvier 1855) => partition le Secret de l'oncle Vincent, opéra-comique en 1 acte, musique de Théodore de Lajarte (Théâtre-Lyrique, 24 novembre 1855) => partition Après l’orage…, opérette en un acte, musique de Charles Galibert (Bouffes-Parisiens, 05 mars 1857) la Clé des champs, opéra-comique en 1 acte, musique de Louis Deffès (Opéra-Comique, 20 mai 1857) => partition le Duel du commandeur, opéra-comique en 1 acte, musique de Théodore de Lajarte (Théâtre-Lyrique, 10 juin 1857) => partition Broskovano, opéra-comique en 2 actes, avec Eugène Scribe, musique de Louis Deffès (Théâtre-Lyrique, 29 septembre 1858) => partition les Petits violons du roi, opéra-comique en 3 actes, avec Eugène Scribe, musique de Louis Deffès (Théâtre-Lyrique, 30 septembre 1859) Mam’zelle Pénélope, opéra-comique en 1 acte, musique de Théodore de Lajarte (Théâtre-Lyrique, 03 novembre 1859 ; Opéra-Comique, 08 juin 1877) Barkouf, opéra bouffe en 3 actes, avec Eugène Scribe, musique de Jacques Offenbach (Opéra-Comique, 24 décembre 1860) Astaroth, opéra-comique en 1 acte, musique de Jean-Jacques-Joseph Debillemont (Théâtre-Lyrique, 25 janvier 1861) => partition ; livret Madame Grégoire ou la Nuit du mardi gras, opéra-comique en 3 actes, avec Eugène Scribe, musique de Louis Clapisson (Théâtre-Lyrique, 08 février 1861) le Neveu de Gulliver, opéra-ballet en 3 actes, musique de Théodore de Lajarte (Théâtre-Lyrique, 22 octobre 1861) Jessica [autres titres : le Marchand de Venise ; Shylock ; la Fille de Shylock], drame lyrique en 4 actes, avec Jules Adenis, musique de Louis Deffès (Capitole de Toulouse, 25 mars 1898) |
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M. Henri Boisseaux, auteur dramatique, qui fut dans ces derniers temps le collaborateur de Scribe, est mort subitement cette semaine. Voici la liste des ouvrages qu'il a fait représenter sur les théâtres de Paris : aux Bouffes-Parisiens : Après l'orage ; à l'Opéra-Comique : la Clef des Champs, un acte ; Barkouf, trois actes, en société avec Scribe ; à l'Odéon : la Saint-Hubert, drame en un acte, en vers ; au Théâtre-Lyrique : Broskowano, deux actes ; le Secret de l'oncle Vincent, un acte ; le Duel du commandeur, un acte ; les Violons du roi, trois actes ; le Neveu de Gulliver, trois actes ; Mademoiselle Pénélope, un acte ; Madame Grégoire, trois actes, avec Scribe ; au Gymnase : les Trois Maupin, cinq actes, en collaboration avec Scribe ; au théâtre Beaumarchais : le Fléau de l'atelier, drame en cinq actes. M. Boisseaux a été longtemps un de nos plus actifs collaborateurs au Messager et à la Gazette des Théâtres. Il était un de nos amis les plus dévoués, et nous n'avons pas besoins de dire avec quel sentiment douloureux nous avons accueilli la nouvelle de sa mort imprévue. (Revue et Gazette de Théâtres). (le Ménestrel, 29 novembre 1863)
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