Henri BLONDEAU
Marie Gabriel Henri BLONDEAU dit Henri BLONDEAU
auteur dramatique français
(8 passage des Petits-Pères, Paris ancien 3e, 05 août 1841* – Courbevoie, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 04 mai 1925*)
Fils de Jean Marie BLONDEAU (1806 –), fabricant de bijoux, et de Julie GOMBAULT.
Epouse 1. (puis divorce) Claire Pétronille Clotilde PERSON.
Epouse 2. à Courbevoie le 08 octobre 1918* Céline Pauline Louise BEVALET (Paris 10e, 04 décembre 1862* – ap. 1925), fille de Louis Victor BEVALET (1808 –), naturaliste, et de Sophie Augustine GAFFET (1818 –), cartonnière.
Il était commis chez un agent de change lorsqu'il débuta à la scène avec son ami et allié Hector Monréal, qui devait être pendant quarante-cinq ans son collaborateur assidu, en donnant aux petits théâtres et aux cafés-concerts des chansons et des vaudevilles. Ils ont composé des vaudevilles : les Frères Craquenfort, les Etrangleurs de Chaillot, Monsieur Biscotin, Mam'zelle Moumoutte, Sur une échelle (1866) ; les Remparts de Carcassonne (1867) ; Mam'zelle Clochette, la Saint-Sylvestre (1869) ; Paris dans l'eau (1872) ; 41.000 francs de récompense (avec Laurencin, 1873) ; Colin Tampon (1874) ; les Environs de Paris (1877) ; la Serviette de Jeannot, les Terreurs de Jarnicoton (1878) ; Madame Méphisto (1900) ; On demande une étoile (1904) ; des féeries : les Pommes d'or (avec Chivot et Duru, 1873) ; Pif ! paf ! (avec Clairville, 1875) ; des drames : Carnot (avec Jonathan, 1884) ; des parodies : l'Ami Fritz-Poulet (1876) ; la Petite Francillon (1887) ; des opérettes : Dagobert et son vélocipède (musique de Demarquette, 1867) ; Gabrielle de Vergy (musique de Demarquette, 1873) ; la Veuve Malbrough (musique de Marc Chautagne, 1873) ; la Nuit de noces de la fille Angot (sur les motifs de Charles Lecocq, 1873) ; les Pommes d'or (musique d'Audran, 1884) ; le Paradis de Mahomet (musique de Robert Planquette, 1906), et un très grand nombre de revues représentées aux Délassements-Comiques, au Château-d'Eau, aux Folies-Dramatiques, à Déjazet, aux Variétés, etc., depuis Tapez-moi là-dessus, en 1867, jusqu'à Paris qui chante, qui est de 1903. Pendant la Commune de Paris, Blondeau et Monréal rédigèrent un journal satirique : le Fils du Père Duchêne illustré.
En 1897, il habitait 2 impasse des Carbonnets à Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine] ; en 1918, 207 rue de Bécon à Courbevoie. Il est décédé en 1925 à quatre-vingt-trois ans, en son domicile, 204 rue de Bécon à Courbevoie.
livrets
Dagobert et son vélocipède, opérette bouffe en 1 acte, musique de Frédéric Demarquette (Paris, Petits-Bouffes Saint-Antoine, 01 septembre 1868) Gabrielle de Vergy, opérette bouffe, avec Hector Monréal, musique de Frédéric Demarquette (Folies-Marigny, 11 novembre 1871) la Veuve Malbrough, opérette en 1 acte, avec Hector Monréal, musique de Marc Chautagne (Eldorado, 14 septembre 1872) la Nuit de noces de la fille Angot, vaudeville en 1 acte, sur les motifs de Charles Lecocq (Eldorado, 29 novembre 1873) Troubadour Jonquille, opérette en 1 acte, avec Hector Monréal, musique de Frédéric Demarquette (Folies-Marigny, 15 juin 1876) le Quatuor auvergnat, opérette en 1 acte, avec Hector Monréal, musique d'Auguste de Villebichot (Eldorado, 1877) les Pommes d'or, opérette-féerie en 3 actes, avec Hector Monréal, Henri Chivot et Alfred Duru, musique d'Edmond Audran (Menus-Plaisirs, 12 février 1883) Au clair de la lune, revue en 4 actes et 8 tableaux, avec Hector Monréal et Georges Grisier (Menus-Plaisirs, 31 décembre 1884) => livret Pêle-mêle gazette, revue en 4 actes et 7 tableaux, avec Hector Monréal et Georges Grisier, airs nouveaux de Serpette et Perronnet, musique de scène de Laporte, Langely et Vargues (Menus-Plaisirs, 31 décembre 1885) Paris en général, revue en 4 actes, avec Hector Monréal et Georges Grisier (Folies-Dramatiques, 23 décembre 1886) Marseille-Revue, revue en 3 actes, avec Hector Monréal, Georges Grisier et Bonnet (Marseille, 12 janvier 1888) le Paradis de Mahomet, opérette en 3 actes, musique de Robert Planquette complétée par Louis Ganne (Variétés, 13 mai 1906) |
Monréal et Blondeau — d'autres fois Blondeau et Monréal — les inséparables de la Revue, les frères Siamois du couplet de facture. Le parisien Henri Blondeau et le carcassonnais Hector Monréal, sont tous deux officiers de l'Instruction publique, d'Isabelle la Catholique et du Christ de Portugal ; le premier, avant leur conjonction, était commis d'agent de change ; le second dessinateur au Ministère de la Guerre. A part quelques infidélités de part et d'autre — légères d'ailleurs et sans conséquences — on doit à la marque Monréal et Blondeau quantité de revues, dont la première en date (1867) est Tapez-moi là-dessus, jouée plus de 200 fois an théâtre Saint-Pierre. Viennent ensuite les Hannetons de l’année, V’là les bêtises qui recommencent, la Comète à Paris, Qui veut voir la lune ?, Ah ! c'est donc toi, Madame la Revue, la Revue à la vapeur, Au clair de la lune, Pêle-mêle Gazette, Paris en général, Paris-Cancans, Paris-Boulevard, Paris-Exposition, Paris Port de mer, les Variétés de l’année, Une semaine à Paris, et enfin Paris sur Scène. A citer encore deux grandes pièces, les Environs de Paris et les Bicyclistes en voyage. Blondeau et Monréal ont fait aussi des revues pour toutes les grandes villes de France. (le Photo-Programme, 1896)
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