Catherine BAUX
Catherine Baux dans l'acte I de Manon (Manon)
Catherine BAUX
soprano français
(14 rue des Amidonniers, Toulouse, Haute-Garonne, 02 décembre 1878* – 1955).
Fille d’André Jean BAUX (Toulouse, 19 juin 1851 – av. 1905), chapelier, et de Jenny AYMERIC (Toulouse, 22 janvier 1853 – ap. 1905), tailleuse de robes, mariés à Toulouse le 04 octobre 1875*.
Epouse à Liège, Belgique, le 26 octobre 1905* Fernand Léonard Joseph THIERNESSE (Rotheux-Rimière [auj. dans Neupré], province de Liège, Belgique, 12 janvier 1876 –), docteur en médecine.
Au Conservatoire de Paris, elle obtint en chant et en opéra-comique les seconds prix en 1899, puis les premiers prix l’année suivante. Elle débuta à l’Opéra-Comique lors d’une représentation donnée à Versailles le 01 octobre 1900. Elle y chanta le répertoire et créa la Sœur de Jocrisse de Banès. Elle chanta également dans les théâtres royaux de Liège et de la Monnaie de Bruxelles.
Sa carrière à l'Opéra-Comique
Elle a débuté à Versailles le 01 octobre 1900 dans le Roi l'a dit (Philomèle).
Elle y a créé le 09 juillet 1901 la Sœur de Jocrisse (Charlotte) d'Antoine Banès.
Elle y a chanté les Amoureux de Catherine (Catherine) ; Carmen (Micaëla) ; Mignon (Philine) ; les Noces de Jeannette (Jeannette) ; Philémon et Baucis (Baucis) ; la Basoche (Marie d'Angleterre). |
Eblouissante de jeunesse, toujours souriante, sincèrement éprise d'art et dont la conscience est à la hauteur du talent, Mlle Catherine Baux est née à Toulouse, ville bénie des Muses. Etre né à Toulouse équivaut aujourd'hui à un brevet de capacités artistiques ; que de noms célèbres nous pourrions citer, de personnalités qui tiennent le premier rang dans les Beaux-Arts ! Jolie, gracieuse, très intelligente, possédant une voix d'un timbre exquis, comédienne adroite et fine, excellente musicienne, elle fit ses études au Conservatoire de sa ville natale où elle obtint le premier prix de chant et le premier prix d'opéra-comique. Arrivée à Paris, elle entra, en octobre 1898, au Conservatoire national de musique où elle remporta, deux ans après, en 1900, le premier prix de chant (classe Ed. Duvernoy) et le premier prix d'opéra-comique (classe Lhérie). Engagée immédiatement au théâtre de l'Opéra-Comique, Mlle Catherine Baux y débuta, avec un énorme succès, dans la reprise de la Basoche et chanta successivement : Mignon (rôle de Philine), le Roi l'a dit, les Noces de Jeannette, Carmen, les Amoureux de Catherine, Philémon et Baucis, etc., et dans toutes ces œuvres elle fut vigoureusement acclamée. Mlle Catherine Baux a créé, le 9 juillet 1901, le principal rôle dans la Sœur de Jocrisse, opéra-comique en un acte (d'après Duvert), paroles de M. Vanloo, musique de M. A. Banès. Très appréciée et très recherchée dans les concerts et les salons parisiens, la séduisante triomphatrice s'est prodiguée en prêtant le concours de son talent à des quantités de fêtes de bienfaisance. Appelée au théâtre royal de Liège pour la saison 1903, Mlle Catherine Baux y chanta : Manon, Mignon, Carmen, Mireille, les Pêcheurs de perles, Hamlet, Faust, Roméo et Juliette, la Vie de Bohème, le Juif polonais, Philémon et Baucis, Rigoletto, la Basoche, Louise, et créa Zaza. Réengagée pour la saison 1903-1904, à Liège, elle y chanta tout le répertoire et doit y créer Sapho et Fédora. Mlle Catherine Baux a été nommée officier d'Académie en janvier 1903. Engagée pour la saison 1904-1905 au théâtre royal de la Monnaie à Bruxelles, Mlle Catherine Baux y a débuté en novembre dernier avec le plus éclatant succès dans Mignon et ensuite dans Mimi de la Vie de Bohème aux côtés du ténor Salignac. (l'Annuaire des Artistes, 1905)
|