Guillaume BACQUIÉ
Guillaume BACQUIÉ
basse française
(26 rue du Cheval blanc, Toulouse, Haute-Garonne, 22 janvier 1843* – Cette [auj. Sète], Hérault, 09 mars 1887*)
Fils de Guillaume BACQUIÉ (– ap. 1887), maçon, et de Marie CHAMAYOU (– av. 1887).
Epoux de Claire ARNAL (– ap. 1887).
Au Conservatoire de Paris, il obtint en chant (élève de Grosset) un 3e accessit (1867), puis un 1er accessit (1868) ; en opéra-comique (élève de Mocker) un 1er accessit (1867), puis un second prix (1868) ; en opéra (élève de Duvernoy), un 2e accessit (1867), puis un 1er accessit (1868). Basse chantante d'opéra-comique, il a chanté successivement au Théâtre-Lyrique de Paris (1869-1870), La Haye, Bruxelles, Marseille, à l’Opéra-Comique de Paris (1878), Lyon, Toulouse.
Il est décédé en 1887 à quarante-quatre ans, domicilié maison Jannin, 68 Grande rue à Cette [auj. Sète], et étant directeur du théâtre municipal de cette ville.
Sa carrière au Théâtre-Lyrique
Il y débuta le 24 janvier 1869 dans Don Juan (Leporello).
Il y participa aux premières le 06 avril 1869 de Rienzi (Cecco) de Richard Wagner [version française de Charles Nuitter et Jules Guilliaume] ; le 30 décembre 1869 de la Bohémienne (Trousse-diable) de Michael William Balfe [version française de Vernoy de Saint-Georges] ; le 05 avril 1870 de Charles VI de Fromental Halévy.
Il y créa le 21 septembre 1869 le Dernier jour de Pompéi (Pythéas) de Victorien Joncières. |
Sa carrière à l'Opéra-Comique
Il y débuta le 05 avril 1878 dans la Dame blanche (Gaveston).
Il y créa le 21 mai 1878 la nouvelle version de Psyché (le Roi) d’Ambroise Thomas ; le 10 mars 1879 la Courte échelle d’Edmond Membrée.
Il y participa le 03 avril 1879 à la première de la Flûte enchantée de Mozart (Manès) [version française de Charles Nuitter et Alexandre Beaumont].
Il y chanta le 22 octobre 1878 la 500e de Mignon (Lothario). |