Guillaume BACQUIÉ
Guillaume BACQUIÉ
basse française
(26 rue du Cheval blanc, Toulouse, Haute-Garonne, 22 janvier 1843* – Cette [auj. Sète], Hérault, 09 mars 1887*)
Fils de Guillaume BACQUIÉ (Cintegabelle, Haute-Garonne, 21 novembre 1817* – ap. 1887), maçon [fils de Bernard BACQUIÉ (– av. 1842), maçon], et de Mariete CHAMAYOU (Ayguesvives, Haute-Garonne, 21 septembre 1813* – 1875/1887), domestique, mariés à Toulouse le 17 février 1842*.
Epouse à Toulouse le 22 juillet 1875* Clarisse ARNAL (1850–1931), soprano.
Parents de Guillaume Jean Georges BACQUIÉ (Paris 4e, 23 avril 1869* – ap. 1931), artiste dramatique, voyageur de commerce en 1904, négociant en 1923 [épouse 1. à Paris 10e le 17 juin 1897* (divorce le 09 juillet 1900) Jeanne Eugénie SCHULLER (Reims, Marne, 21 avril 1877 – Paris 16e, 29 novembre 1908), artiste dramatique ; épouse 2. à Toulouse le 17 décembre 1904* Louise Antoinette OLARD (Limoux, Aude, 30 octobre 1884 – Toulouse, 30 janvier 1970)].
Le dossier d'incorporation à l'armée nous informe qu'à vingt ans il était doreur, mesurait 1,75 m. et avait une difformité à une hanche. Au Conservatoire de Paris, il obtint en chant (élève de Grosset) un 3e accessit (1867), puis un 1er accessit (1868) ; en opéra-comique (élève de Mocker) un 1er accessit (1867), puis un second prix (1868) ; en opéra (élève de Duvernoy), un 2e accessit (1867), puis un 1er accessit (1868). Basse chantante d'opéra-comique, il a chanté successivement au Théâtre-Lyrique de Paris (1869-1870), La Haye, Bruxelles, Marseille, à l’Opéra-Comique de Paris (1878), Lyon, Toulouse.
Il est décédé en 1887 à quarante-quatre ans, domicilié maison Jannin, 68 Grande rue à Cette [auj. Sète] dont il était le directeur du théâtre municipal.
Sa carrière au Théâtre-Lyrique
Il y débuta le 24 janvier 1869 dans Don Juan (Leporello).
Il y participa aux premières le 06 avril 1869 de Rienzi (Cecco) de Richard Wagner [version française de Charles Nuitter et Jules Guilliaume] ; le 30 décembre 1869 de la Bohémienne (Trousse-diable) de Michael William Balfe [version française de Vernoy de Saint-Georges] ; le 05 avril 1870 de Charles VI de Fromental Halévy.
Il y créa le 21 septembre 1869 le Dernier jour de Pompéi (Pythéas) de Victorien Joncières. |
Sa carrière à l'Opéra-Comique
Il y débuta le 05 avril 1878 dans la Dame blanche (Gaveston).
Il y créa le 21 mai 1878 la nouvelle version de Psyché (le Roi) d’Ambroise Thomas ; le 10 mars 1879 la Courte échelle d’Edmond Membrée.
Il y participa le 03 avril 1879 à la première de la Flûte enchantée de Mozart (Manès) [version française de Charles Nuitter et Alexandre Beaumont].
Il y chanta le 22 octobre 1878 la 500e de Mignon (Lothario). |
Nous apprenons que M. Georges Bacquié, fils du regretté défunt Guillaume Bacquié, basse chantante, se propose d'embrasser la carrière artistique où son père a brillé avec tant d'éclat. Après un concours, il vient d'être admis à la classe de déclamation au Conservatoire de Toulouse. (le Petit Républicain de Toulouse et du Midi, 27 octobre 1887)
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