Henri AMIC

 

Henri Amic, bronze de François Antoine Vizzavona et Raoul Charles Verlet (1914)

 

 

Henri Casimir AMIC dit Henri AMIC

 

littérateur et auteur dramatique français

(Nogent-sur-Marne, Seine [auj. Val-de-Marne], 30 avril 1853* Paris 17e, 05 février 1929*)

 

Fils d'Antoine Joseph AMIC (Grasse, Alpes-Maritimes, 13 février 1807 – Paris 9e, 01 mars 1862), propriétaire [fils d'Antoine Léandre AMIC (Grasse, 27 février 1782 – Grasse, 11 août 1851), négociant], et de Joséphine Théonie PERCHERON (Intréville, Eure-et-Loir, 19 octobre 1830 – Cannes, Alpes-Maritimes, 17 janvier 1903), mariés à Paris le 16 janvier 1851*.

Frère d'Anne Antonin François AMIC (Nogent-sur-Marne, 10 juillet 1851* – av. 1923) [époux de Françoise Juliette DESVIGNES DE DAVAYÉ (Paris 8e, 29 décembre 1860 – Paris, 14 juin 1941), parents de Charles Jules Pierre AMIC (Évreux, Eure, 06 juin 1888* – Draveil, Essonne, 18 avril 1969), artiste lyrique, co-directeur du Trianon-Lyrique en 1932 (épouse à Paris 16e le 20 février 1923* Rosalie LIÈVRE (Gênes, Italie, 19 juin 1893 –)].

 

 

Il fit ses débuts dans la littérature avec un roman : Renée (1878), que suivirent bientôt Mme de Karnel, roman (1879) ; les Vingt-huit jours d'un réserviste racontés par lui-même et dessinés par un autre (1881) ; Plaisir d'amour, recueil de nouvelles (1883) ; Au pays des Gretchens, roman (1884) ; George Sand, mes souvenirs, volume de mémoires littéraires (1890) ; En regardant passer la vie (1903), autre volume de souvenirs littéraires, ainsi que Jours passés (1912), tous deux écrits en collaboration avec Mme Lecomte du Nouÿ ; Cœurs inconnus (1912). Il a donné au théâtre : un Ami (Odéon, 1879) ; Mlle Dargens (Odéon, 1888) ; une Femme (Bodinière, 1889) ; Ni oui, ni non (Le Havre, 1889) ; Daria, pièce tirée d'un roman de René de Pont-Jest (théâtre d'Application, 1892) ; une Divorcée (Bodinière, 1892) ; une Vengeance (Cannes, 1890 ; Gymnase, 1894) ; les Papillons noirs (Casino de Nice, 1891) ; Colombine pour deux, pantomime, musique de Pierre Joret (Bouffes-Parisiens, 1890) ; Pour le drapeau, pantomime, musique de Pugno (Ambigu, 1895) ; le Luxe des autres, comédie, avec Paul Bourget (Odéon, 1903) ; Un bon garçon (1921) ; etc.

En 1897, il habitait "Aux Bouleaux" à Gouvieux (Oise) ; en 1905, 13 rue de Phalsbourg à Paris 17e, où il est décédé en 1929 à soixante-quinze ans, célibataire. Il est enterré au cimetière de Gouvieux.

 

 

 

livrets

 

Colombine pour deux, pantomime en 1 acte, musique de Pierre Joret (Bouffes-Parisiens, 21 juin 1890)

Une mère, pantomime en 1 acte (Théâtre Moderne, 19 février 1894)

Pour le Drapeau !, mimodrame en 3 actes, musique de Raoul Pugno (Ambigu-Comique, 18 février 1895)

 

 

 

 

 

Henri Amic

 

 

 

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