Marie-Magdeleine ALQUIÉ

 

 

 

Madeleine Marie Julie ALQUIÉ dite Marie-Magdeleine ALQUIÉ

 

soprano français

(117 rue du Ranelagh, Paris 16e, 22 septembre 1885* – 27 rue du Faubourg-Saint-Jacques, Paris 14e, 03 novembre 1979*)

 

Fille naturelle de Jules Adolphe ALQUIÉ (Lille, Nord, 19 octobre 1825 – Paris 16e, 02 janvier 1900*), ingénieur civil, officier de la Légion d'honneur.

Epouse à Paris 17e le 20 janvier 1926* René ALLARD (Genève, Suisse, 09 mars 1888 – av. 1979), architecte.

 

 

Elle fut engagée à l'Opéra-Comique en mars 1920 par Albert Carré et les frères Isola. Elle chanta à la Gaîté-Lyrique : le 29 juin 1922 Sapho de Massenet ; le 02 octobre 1923 Madame Thésée, opéra-bouffe d'Edouard  Detraux.

En 1926, elle habitait 7 rue Cernuschi à Paris 17e. Elle est décédée en 1979 à quatre-vingt-quatorze ans, domiciliée 3 rue Esclangon à Paris 18e.

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra-Comique

 

Elle y débuta le 08 avril 1920 en participant à la première du Sauteriot (Madda) de Sylvio Lazzari.

 

Elle y chanta la Tosca (Floria Tosca).

 

 

 

 

Elles ne sont pas si nombreuses, les chanteuses d'opéra-comique dont la voix, le physique et la perfection scénique en font les interprètes parfaites et vraiment dignes d'incarner les héroïnes des plus célèbres compositeurs. Mlle Marie-Magdeleine Alquié peut s'enorgueillir d'appartenir à leur petite phalange, et des débuts extrêmement brillants font prévoir pour elle un avenir qui le sera plus encore.

Pour la première fois — et ce fut la consécration immédiate — elle affronta les feux de la rampe à l'Opéra-Comique, dans le Sauteriot, de Sylvio Lazzari ; la Navarraise qu'elle interpréta ensuite dans les principales villes de Belgique et de province, ainsi que Carmen, la Tosca, furent pour elle autant de succès décisifs. Le public eut, après, la joie de la revoir à Paris, et de l'applaudir au théâtre de la Gaîté-Lyrique.

Elle y créa Sapho et reprit, dans la Fille de Madame Angot, ce rôle de Mlle Lange, qui demande tant de qualités vocales et scéniques, et qu'elle tint avec une science et une autorité indéniables, que la critique souligna.

Devons-nous ajouter que Mlle Marie-Magdeleine Alquié ne s'endort pas sur sa moisson, déjà abondante, de lauriers, et que bientôt, très bientôt, dit-on, les spectateurs auront le plaisir de la revoir sur la scène du célèbre théâtre du square des Arts-et-Métiers, où elle créera Cléopâtre, de Fernand Le Borne, et la Glu, de Dupont.

Enfin — et c'est le dernier « tuyau » que le Biographe a recueilli — Mlle Marie-Magdeleine Alquié chantera cet été certaines œuvres de son répertoire à Deauville. Les habitués de la fameuse plage à la mode ont décidément toutes les chances !

(Paris qui chante, 01 avril 1923)

 

 

Douée d'une belle voix de soprano dramatique, Mlle Alquié fit ses débuts, il y a quatre ans, sur la scène de l’Opéra-Comique et y remporta un très grand succès. Appelé ensuite au Théâtre de la Gaîté-Lyrique, elle y parut pour la première fois dans le rôle de Sapho, dont elle donna une interprétation profondément humaine. Sur la même scène, elle se fit entendre successivement dans Quo vadis et dans de rôle de Lange de la Fille de Madame Angot. Puis ce fut à Liège qu'elle obtint un éclatant succès pendant deux saisons consécutives au Théâtre Royal et au Forum. Après un grand nombre de représentations en province, où elle interpréta notamment Sapho et la Tosca, Mlle Alquié revient à Paris pour jouer le rôle de la Divorcée dans la célèbre opérette viennoise de Franz Lehár qui va être reprise dans la première quinzaine d'octobre à Ba-Ta-Clan.

(Comœdia, 25 septembre 1924)

 

 

 

 

 

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