Georges VILLARD

 

 

 

Georges LASCOMBES dit Georges VILLARD

 

poète-chansonnier et auteur dramatique français

(Marseille, Bouches-du-Rhône, 21 avril 1879 Villejuif, Seine [auj. Val-de-Marne], 05 février 1927)

 

 

 

 

Parmi les chansons et monologues dont sa verve abondante alimenta le café-concert dura une trentaine d'années, et dont le succès se répandit non seulement en France, mais dans le monde entier, on peut citer : « Petite Tonkinoise », « la Petite bonne femme », la « Valse brune », « la Sérénade de la purée », « la Grande Rouquine », « la Mort du vieux ». Dans un concours de chansons organisé par « Comœdia », il obtint un premier prix avec un petit chef-d'œuvre de forme et de pensée qui a pour titre : « Si la chanson mourait ! » Georges Villard interpréta lui-même ses œuvres en public, souvent revendicatrices en faveur des ouvriers, des soldats, des réfractaires. Mais, à côté de ce répertoire, Georges Villard écrivit quantité de pièces glorifiant les joies de la famille et l'amour de la patrie. Les difficultés de l'existence obligèrent cet auteur, tout d'abord révolté, à travailler pour le répertoire du café-concert qui lui donnait un résultat pécuniaire immédiat. Il laissa dans ses cartons bien des ouvrages dont la qualité littéraire était supérieure à celle de ses chansons populaires. « La Torpille », « Fritz le Uhlan », « le Déserteur », « Biribi » sont, parmi ses pièces, celles qui obtinrent le plus de succès. On peut ajouter « la Frime » écrite en collaboration avec M. Jean Sartène, « le Mutilé » avec Julsam, « le Geste » également avec Julsam, publié d'abord en roman.

Il publia un recueil de sonnets : « Crise de nerfs » et un manuel d'art théâtral « le Théâtre d'amateurs » ainsi qu'un grand nombre de comédies de société et de monologues pour jeunes gens et jeunes filles.

 

(George Chepfer, Larousse Mensuel Illustré, février 1928)

 

 

 

 

Encylopédie