Théâtre des Champs-Elysées

 

L’immeuble situé 15 avenue Montaigne, à Paris (8e arrdt.), réunit trois salles : théâtre, comédie et studio. Cependant que le Théâtre des Champs-Elysées (1905 places), inauguré le 31 mars 1913 par Gabriel Astruc, fait une large place aux représentations lyriques, à la musique et à la danse, et reste marqué par la création des ballets russes de Diaghilev, la Comédie des Champs-Elysées (601 places), dont les principaux animateurs furent Jacques Hébertot et Louis Jouvet, apparaît comme l'un des centres les plus actifs du mouvement théâtral contemporain. Quant au Studio des Champs-Elysées (230 places), fondé en 1924, il doit sa première consécration à Gaston Baty, qui y monta des pièces d'avant-garde.

Terminé en 1913, l'ensemble architectural, qui est l'un des plus réussis du début du XXe s. et qui a été classé monument historique (1957), fut dirigé par Gabriel Thomas. Il appela d'abord Maurice Denis et Bourdelle, puis l'architecte Bouvard, auquel il associa bientôt l'architecte belge Van de Velde. Le plan de ce dernier fut accepté, mais sa façade ne fut approuvée que le 1er décembre 1910, après qu'elle eut été remaniée par Bourdelle, sur la demande de Gabriel Thomas. Van de Velde fit appel, pour l'exécution, à Auguste Perret et à son frère Gustave, spécialistes du ciment armé. Ceux-ci proposèrent un autre plan, qui fut approuvé, mais une façade aveugle plaquée de marbre, qui ne le fut pas. Gabriel Thomas s'adressa encore à Bourdelle pour tenter d'allier le parti horizontal de Perret au parti vertical de Van de Velde. Perret développa le parti de Bourdelle, qui créait des pilastres encadrant les baies, en fit un grand ordre en applique, qui fut accepté le 25 juillet 1911. Le 13 juillet, ayant proposé vainement deux autres projets de façade, Van de Velde avait donné sa démission. Par son magnifique plan, Perret lance quatre doubles poutres qui traversent tout le monument, deux en long et deux en large. Leur croisement détermine quatre groupes de deux poteaux qui portent seuls le plafond de la salle (Van de Velde l'appuyait sur douze points). La façade comporte, sculptés par Bourdelle, huit hauts-reliefs, dont trois grands au fronton, Apollon et sa Méditation. Le hall est décoré de dix grandes fresques de Bourdelle et le pourtour des loges en comporte treize. Le plafond de la salle est peint par Maurice Denis. Le foyer du Théâtre est décoré par Marval, et le foyer de la Comédie par Vuillard.

Du 30 novembre 1936 au 15 février 1937, les représentations de l'Opéra de Paris ont été données au Théâtre des Champs-Elysées, pendant les travaux de rénovation de la scène du Palais Garnier.

 

=> Chaliapine dans Boris Godounov (programme du Théâtre des Champs-Elysées, 24 mai 1913)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

façade du théâtre des Champs-Elysées

 

 

         

 

à gauche : la Comédie, à droite : la Musique, bas-reliefs du théâtre des Champs-Elysées par Antoine Bourdelle

 

 

 

péristyle du théâtre des Champs-Elysées

 

 

 

vue intérieure, côté scène, du théâtre des Champs-Elysées ; le plafond circulaire a été décoré par Maurice Denis

 

 

 

la Musique, fresque de Maurice Denis au théâtre des Champs-Elysées

 

 

 

une Evocation de la musique moderne, par Maurice Denis. Détail du plafond du théâtre des Champs-Elysées. L'artiste a réuni sur cette fresque divers personnages symbolisant : le drame lyrique, la renaissance franckiste, le groupe réaliste, les ballets russes.

 

 

 

 

 

 

la salle du Théâtre des Champs-Elysées en 1913

 

 

 

Les grandes heures du Théâtre des Champs-Elysées 

Premier avril 1913. Le Théâtre des Champs-Elysées est inauguré en grande pompe par le Tout-Paris de l'époque : deux mille invités appartenant au monde de la politique, de la finance et des arts (snobs compris), mille mécontents non conviés.

Gabriel Astruc « le Magnifique », organisateur de génie, voit son rêve se réaliser, rêve qui, rapidement, se transformera en cauchemar...

Spectacle d'ouverture : le Benvenuto Cellini de Berlioz (four notoire à la création, en 1838), dirigé par Felix Weingartner.

Le lendemain, l'édifice des Perret, reconnu chef-d’œuvre depuis, est vomi par les passéistes de l'architecture munichoise, selon l'inénarrable Camille Mauclair. D'autres, tel Abel Faivre, faisaient de l'humour : « Quel joli théâtre, s'écria Faivre, on y est vu de partout ! » Ailleurs, un chroniqueur anonyme (anonyme parce que prescient du ridicule de ses propos) écrivait :

« Qu'on imagine une boîte de forme bizarre, à la fois ronde et carrée, avec un couvercle aux bords qui dépassent... Toute cette façade ressemble à un grand tableau en marbre blanc sur lequel on aurait tracé, avec une impitoyable rectitude, des figures géométriques » (ce sont les portes et les fenêtres), « et, disposés de place en place, quelques reliefs prétendant à la forme humaine » (ce sont ceux de Bourdelle) . Les fresques du plafond de Maurice Denis ? Pour le même chroniqueur, ce sont « des femmes en chemise, et quelles femmes, quelles chemises ! Quels pieds, quelles mains, quelles bouches ! Des Gretchen de brasseries estudiantines et des chemises de Cendrillon avant le bal ».

A l'époque, les mauvaises langues ont même soutenu que, dans leur conception grandiose, les architectes avaient oublié de réserver un emplacement pour les loges d'artistes... Par la suite, on a été jusqu'à nier aux frères Perret (Auguste et Gustave) la paternité de cet édifice...

 

La salle fraîchement achevée du Théâtre des Champs-Elysées, dans toute la nouveauté de sa décoration, vit la première... fracassante du Sacre du printemps. Ce dessin d'André Boll ressuscite le décor conçu alors par Roerich pour l'œuvre fameuse de Stravinsky, dont la création fut le "clou" de la première saison du théâtre - création à laquelle reste attaché le nom de Gabriel Astruc "le Magnifique", animateur et mécène aussi hardi que fastueux.

 

Après Benvenuto Cellini, Gabriel Astruc présente le Freischütz de Weber. Les décors étaient exécutés dans l'atelier d'un décorateur du nom de Paquereau. Elève en cet atelier, j'assistai à leur confection, qui consistait à jeter sur les toiles de grands seaux de peinture, aux couleurs automnales (il s'agissait du tableau de « la Gorge-aux-loups »), puis, à l'aide de balais, à étaler les taches. Je dois dire que, légèrement déconcerté par une technique aussi hasardeuse, je quittai les lieux et n'y revins jamais.

Ensuite, Astruc, au lendemain de la première à Monte-Carlo, présente la Pénélope de Gabriel Fauré (avec Lucienne Bréval, Croiza, Muratore, dans des décors du peintre K. X. Roussel, avec des costumes d'Ibels.

Tout de suite après, c'est la bombe du Sacre du printemps de Stravinsky (chorégraphie de Nijinski, décors et costumes de Roerich) .

Le Sacre du printemps... l’ « Hernani » de l'art lyrique.

Nijinski et Diaghilev (producer), atterrés par les sifflets, réclamaient le baisser du rideau. Astruc, debout dans sa loge, criait à pleins poumons : « Écoutez d'abord ! Vous sifflerez après ! » La salle se calme. Mais, après la dernière note, quel déchaînement ! « A la porte, les grues du faubourg ! » hurlaient les stravinskystes. Quant à la comtesse de Pourtalès, regardant Astruc du haut de sa noblesse, elle laissa tomber négligemment cette phrase : « M. le Directeur, si vous renouvelez la grossière manifestation de ce soir, j'aurai le regret de vous retourner mon abonnement. »

 

Feodor Chaliapine dans le rôle de Boris Godounov, qu'il illustra de façon mémorable, lors de la première saison du Théâtre des Champs-Elysées.

 

Au Sacre succèdent Boris Godounov et la Khovanchtchina, de Moussorgski, chantés par Chaliapine.

Tout cela était fabuleux, mais nullement rentable. Pour le Sacre, Diaghilev exigeait 25 000 francs par soirée, auxquels s'ajoutaient 20 000 francs de frais divers. Pour Boris et la Khovantchina, il avait fallu, par ailleurs, débourser un demi-million. Bref, chaque fois que le rideau se levait, la note s'élevait à 35 000 francs, et les recettes accusaient : Benvenuto, 1 500 francs ; Pénélope, 3 000 ; la Khovanchtchina, 6 000 (le cachet de Chaliapine, à lui seul, était fixé à 7 000 francs !)

Cauchemar pour Astruc, ai-je dit ; cauchemar ce fut. Chaque matin, ce « fou de la musique » s'éveillait à cinq heures, se posant l'inexorable question : « A qui vais-je demander les 20 000 francs qu'il me faudra ce soir pour payer les artistes, l'orchestre et les chœurs ? » Et cela à la veille de la première de Boris ! « Ah ! jouer Boris, ne fût-ce qu'une fois... La troupe partagera la recette... » Boris fut joué. « A la fin du spectacle, dit Astruc, je recueillis pour moi quelques bravos, et la foule s'écoula, dans un silence de funérailles. » Le lendemain, les camelots de l'Action française criaient : « Krachastruc ! »

C'était l'hallali... Les courageux articles de Vuillermoz, de Pierre Lalo, de Gregh, de Pawlowsky, de Proust, de Cocteau, et de bien d'autres, furent autant de baumes qui ne servirent à rien : le temple est enseveli... D'ailleurs, la guerre laisse déjà apercevoir son atroce visage.

 

L'Armistice : la période des « folles années ».

Astruc n'est plus au poste de pilote, mais son théâtre est là, debout, bien armé de son ciment si décrié.

Le nouveau patron a pour nom Jacques Hébertot. Il a, comme son prédécesseur, le goût de l'aventure. Lui aussi aime les risques, au point de les narguer. Il en prendra d'énormes, et pourtant, durant un certain temps, la fortune lui sourira.

25 octobre 1920 : première des « Ballets suédois » de Rolf de Maré, animateur et mécène, et de Jean Borlin, danseur étoile et chorégraphe.

Vouloir, dans le domaine de la danse, concurrencer un Diaghilev au sommet de sa gloire était chose ambitieuse... Il n'empêche que les « Ballets suédois » ont bien servi — selon un style qui leur était propre — à la fois la danse et la musique. On leur doit l'Iberia d'Albéniz (décors de Steinlen), la Boîte à joujoux de Debussy (décors d'André Hellé), Jeux de Debussy également (décor de Bonnard), le Tombeau de Couperin de Ravel (décor de Laprade), l'Homme et son désir et la Création du monde, de Darius Milhaud (décors de Fernand Léger), sans parler de ces fameux Mariés de la tour Eiffel, imaginés par Jean Cocteau (décors d'Irène Lagut, costumes de Jean Hugo), qui réunissaient, en un seul bouquet d'avant-garde musicale, le « Groupe des Six » (Auric, Honegger, Milhaud, Poulenc, Tailleferre, à l'exception de Durey), ballet qui déclencha un beau scandale.

 

Maquette de décor de Steinlen pour Iberia, d'Albéniz, monté par les "Ballets suédois".

 

De son côté, Diaghilev, négligeant ses compatriotes russes, commande à Poulenc les Biches (décors de Marie Laurencin), à Auric les Fâcheux (décors de Braque), confie à Massine la chorégraphie du Tricorne de de Falla (Picasso décorateur), monte, de Satie, Relâche (décors de Picabia, avec un intermède cinématographique signé René Clair).

1925. Champs-Elysées-music-hall : la « Revue nègre », avec Joséphine Baker. L'art nègre part à la conquête de Paris. Les masques nègres font fureur. Qui n'a pas son masque nègre ? Cet art trouve en Paul Colin un de ses plus convaincants vulgarisateurs (dans le bon sens du terme). Paul Colin compose pour Joséphine et ses partenaires une affiche demeurée célèbre, des costumes et des décors. Certains de ces décors sont peints sur place. Les toiles sont étendues dans la cour cimentée du théâtre, et Paul Colin et moi-même, qui lui prêtais la main, étions obligés de les tendre aux quatre coins par des pavés subrepticement enlevés à l'avenue Montaigne, dont la chaussée était providentiellement en réparation.

 

Une des affiches réalisées en 1925 par Paul Colin pour la fameuse "Revue nègre", où triompha Joséphine Baker.

 

Le kaléidoscope accélère ses images. Après Isadora Duncan, Anna Pavlova, Loïe Fuller, les Sakharof, Argentina..., c'est le tour des « Ballets russes de Monte-Carlo », dont le directeur, René Blum (associé avec W. de Basil), s'évertuera à prolonger l'élan de Diaghilev (mort en 1929). L'étoile a pour nom Toumanova. Les ballets succèdent aux ballets. Les compositeurs s'appellent Chabrier, Kurt Weill, Françaix, Sauguet..., les décorateurs Derain, Dufy, Masson, Terechkovitch, et aussi un certain Christian Bérard.

 

Tamara Toumanova, étoile des "Ballets Cuevas", grâce auxquels la tradition du ballet romantique fut renouée au Théâtre des Champs-Elysées, entre 1948 et 1960.

 

En 1934 : les « Ballets Joss » et leur « Table verte ». Puis les « Sadler's Well ».

Et, parallèlement, c'est la venue de Bayreuth, avec la Tétralogie, les « cycles Mozart », dirigés par Walther Straram et Bruno Walter. C'est encore la féerique saison d'opéras russes, animée par la chanteuse Kouznetzoff, qui présente, en de somptueuses enluminures dues aux peintres Benois et Bilibine, toute la série des grands opéras de Rimski-Korsakov, le Prince Igor de Borodine, sans omettre Boris, avec Chaliapine, l'inoubliable Chaliapine.

Dans cet aperçu « à tire-d'aile », il convient de signaler les innombrables concerts qui ont trouvé asile dans la salle de l'avenue Montaigne. Tout ce que la musique a connu comme grands chefs y a défilé : Weingartner, Messager, Ansermet, Monteux, Walther Straram, Désormière, Bruno Walter, Toscanini..., avec des programmes qui faisaient la plus large place à la musique contemporaine.

 

Le grand chef d'orchestre Walther Straram prit en 1928 la direction du Théâtre des Champs-Elysées ; c'est alors qu'il fonda son célèbre orchestre, avec lequel il donna d'éblouissants concerts ; il y dirigea aussi d'éclatantes représentations mozartiennes. Le voici, en conversation avec Richard Strauss, sur la scène du théâtre, lors d'une répétition.

 

Nouvelle rupture, due à la seconde guerre mondiale.

Au lendemain de la Libération, Roger Eudes prend en main les destinées du théâtre, et le 2 mars 1945 voit naître, avec les Forains, ballet d'Henri Sauguet, décoré par Bérard, les « Ballets des Champs-Elysées », animés par Roland Petit.

 

Dès 1945, la danse avait repris possession de l'illustre salle, avec les Forains de Henri Sauguet, qui commencèrent là leur tour du monde.

 

Cinq années d'activités, pendant lesquelles Stravinsky, Kosma, Ibert, Jean Hubeau, Auric, Sauguet sont conviés à écrire des partitions originales, dont les chorégraphies sont l'œuvre de Roland Petit, de Janine Charrat et d'autres, dans des décors de Clavé, de Jean Hugo, de Bérard, de Malclès, de Wakhévitch.

Pour le Jeune Homme et la Mort (1946), où triompha Babilée, Wakhévitch installait tant bien que mal sur scène le grenier où se pend le Jeune Homme. Mais, lors de la transfiguration du décor, les toits de Paris, qu'on découvrait au fond, manquaient d'accent, de relief. Alors, Wakhévitch alla chercher dans un studio de cinéma une tour Eiffel en réduction et la planta — avec son « Citroën » lumineux et intermittent — au centre du décor. L'effet fut saisissant. Et le producteur de cinéma, qui se trouvait parmi les invités de la générale, de s'écrier, stupéfait : « On m'a volé ma tour Eiffel ! »

« Ballets de la Tour Eiffel » de Pierre Lacotte, « Ballets Jean Babilée », « Ballet-Théâtre » de Maurice Béjart (avant qu'il nous soit enlevé par Bruxelles), « Ballets de Paris » de Janine Charrat, « New York City Ballet », « Ballets Martha Graham », enfin « Grand Ballet du marquis de Cuevas » (étoiles : Hightower, Tallchieff, Vyroubova, Toumanova, Daydé, Skibine, Golovine, Skouratoff), qui, avec la Belle au bois dormant de Tchaïkovski, jettent — avant la disparition du marquis de Cuevas, ultime mécène d'une époque révolue — leurs derniers et somptueux feux.

Pendant deux années, Hervé Dugardin prend la relève et organise, en 1950, le « Festival de l'Œuvre du XXe siècle », qui nous révèle le Wozzeck d'Alban Berg, l'Arabella de Richard Strauss, le Consul de Menotti, le Billy Budd et le Viol de Lucrèce de Benjamin Britten.

La ronde des ouvrages se poursuit. 1952 : la Phèdre de Mihalovici, Carmina Burana de Orff. 1955 : Vol de nuit de Dallapiccola, le Médium de Menotti. 1956 : les Caprices de Marianne de Sauguet. 1957 : le Rire de Nils Halerius de Marcel Landowski.

Après le Turandot de Puccini et l'Otello de Verdi, c'est le Moïse et Aaron, chef-d’œuvre de la musique sérielle, d'Arnold Schoenberg.

Point. Point non final, puisque se sont ouvertes, le 1er avril 1963, les fêtes du cinquantenaire du théâtre Perret.

 

Roger Désormière connut là ses premiers succès en conduisant l'orchestre des "Ballets russes" et des "Ballets suédois", entre 1924 et 1930.

 

Réaliser un « mémorial » de ce genre n'était pas chose aisée. Il faut donc, avant tout, féliciter M. Heinrich Straram, M. Félix Valoussière, directeur général, M. Jean Robin, directeur artistique, d'avoir réussi à mettre sur pied une évocation de cinquante ans de spectacles et de concerts, répartie sur trois mois.

Les grandes manifestations qui se déroulent en ce moment n'entrent pas dans le cadre de cet article, puisqu'elles seront l'objet d'analyses dans ces mêmes colonnes.

Nous dirons simplement que le flambeau transmis de main en main n'est pas près de s'éteindre, et que, durant ces trois mois, sa flamme sera singulièrement ravivée. Après ce feu d'artifice destiné à fêter le cinquantenaire du Théâtre des Champs-Elysées, ce haut lieu de la musique se devra de poursuivre sa tâche artistique et culturelle, aussi brillamment que par le passé.

 

(André Boll, Musica disques, mai 1963)

 

Nous ne pouvions, dans cette revue, inventorier d'autres spectacles que des spectacles de musique. Il est toutefois impossible de passer sous silence l'activité dramatique qui s'exerça dans les deux salles annexes du grand théâtre. Qu'il suffise de rappeler que les Pitoëff, puis Jouvet, ont, pendant de longues années, dirigé la Comédie des Champs-Elysées, et Gaston Baty, le minuscule Studio.

 

 

 

 

Encylopédie